Les premiers pas de l’homme sur la Lune auraient-ils eu lieu sans ces femmes ? C’est la question que la presse s’est posée ces derniers jours en relevant le rôle de quelques femmes dans la préparation puis la surveillance de la mission d’Apollo sur la Lune en juillet 1969. « Les écrans de la salle de lancement d’Apollo se sont éteints il y a bien longtemps. Mais Joann Morgan se rappelle encore chaque séquence. « C’était ma place. Je mettais mon casque audio et je devais surveiller 21 canaux de communication », explique l’ancienne ingénieure aérospatiale de la NASA. Joann Morgan a notamment permis de détecter et de réparer une fuite d’hydrogène juste avant le lancement permettant à Neil Armstrong et Buzz Aldrin de marcher sur la Lune quatre jours plus tard » rapporte le JT de France 2.
Avant le journal télévisé, c’est Le Parisien-Aujourd’hui en France qui a relevé en détails le rôle des femmes à la NASA. « En 1969, les postes de la Nasa étaient clairement divisés : les hommes étaient des « ingénieurs », les femmes des « ordinateurs humains », résume le Los Angeles Times. Ainsi, alors que les hommes étaient plutôt chargés de la mécanique, les femmes employées du Jet Propulsion Lab (JPL) de la Nasa avaient pour mission de créer codes et algorithmes permettant le bon déroulé des missions spatiales américaines. Parmi elles : Susan Finley. Au sein du JPL, son rôle était d’élaborer un système de télétransmission des sons et des images capturés sur la Lune vers la Terre. Sans son travail, ni la fameuse phrase de Neil Armstrong ni les images des premiers pas sur la Lune n’auraient été appréciables depuis les postes de télévision terrestres. Aujourd’hui Susan Finley, dite « Sue », est âgée de 82 ans et travaille toujours pour la Nasa : elle est la plus ancienne employée de l’agence spatiale » raconte le quotidien.
L’article nous apprend aussi le rôle d’une femme dans la conception de programmes clés. « Elle est probablement celle dont le nom est le plus cité lorsqu’on évoque le rôle des femmes dans la mission Apollo. En 1969, Margaret Hamiltonétait à la tête du département de génie logiciel de la Nasa.Elle est la scientifique qui a conçu le système embarqué du programme Apollo. Comme le racontait France Culture en 2018, sa plus grande invention -et contribution – est d’avoir permis à un ordinateur de prioriser des tâches » lit-on plus loin.