« L’heure des femmes est venue », il n’y a pas de « candidat naturel qui a émergé » et elle veut « conduire le rassemblement ». Valérie Pécresse a utilisé tous les poncifs d’un lancement de campagne sans dire que c’en était un. Dans une interview donnée à La Provence, la présidente de l’Ile-de-France réélue il y a quelques jours a voulu montrer qu’elle n’avait pas oublié ses ambitions présidentielles. Alors que Xavier Bertrand agit comme s’il était le candidat logique pour représenter la droite en 2022, Valérie Pécresse a expliqué que pour la campagne « on ne peut pas jouer solo ».
Mardi 6 juillet, la femme politique avait appelé avec Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau à l’organisation d’une primaire ouverte au public. Un processus auquel ils tiennent notamment pour que Xavier Bertrand ne leur soit pas imposé. Avec un risque important de division tandis que Bertrand continue à se présenter comme au-dessus des partis et donc pas concerné par une primaire. « Comme pour le président des Hauts-de-France, Valérie Pécresse espère que son succès aux régionales lui servira de rampe de lancement. Entre Emmanuel Macron, dont « le en même temps est une forme de godille politique qui crée de l’immobilisme », et Marine Le Pen dépeinte en « loup déguisé en grand-mère », l’ancienne ministre du budget veut trouver une voie de passage qui lui permette de s’imposer. Lors des élections régionales, Valérie Pécresse avait évoqué « un choix de société » face à l’union de la gauche. Après avoir convaincu les Franciliens, elle espère maintenant persuader son camp » explique Le Figaro .
Mais les cadres des Républicains ou Xavier Bertrand ont beau le répéter, convaincre les électeurs face à la majorité présidentielle constituées d’anciens LR va être complexe. Mais le faire sans s’unir est tout simplement impossible en l’état actuel des choses.
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