Cette initiative phare, lancée par l’UNESCO en 2018 avec l’appui du gouvernement iraquien et du Secrétaire général des Nations-Unies, « se concentre sur la dimension humaine de la reconstruction de la ville autour de trois axes principaux : la réhabilitation et reconstruction du patrimoine culturel endommagé ou détruit, le redressement du système éducatif et la revitalisation de la vie culturelle », explique l’UNESCO dans un communiqué.
« Nous sommes engagés à travailler ensemble. Nous nous sommes accordés sur un calendrier et un plan d’action solides », a déclaré la Directrice générale à l’issue de la réunion, se référant notamment au projet de reconstruction financé par les Émirats arabes unis englobant la Mosquée Al-Nouri et son minaret ainsi que deux églises. « Elle a indiqué que les travaux de consolidation des structures restantes et le déminage du site de la mosquée et du minaret devraient être achevés dans les semaines à venir et que la reconstruction pourrait commencer au premier semestre 2020″, peut-on également lire dans le communiqué de l’UNESCO.
Cette dernière avait été gravement endommagée lors de l’occupation de la ville par Daech. « Nous sommes conscients des difficultés, mais la population de Mossoul mérite nos efforts », a souligné Audrey Azoulay, qui a rappelé que « Mossoul était le symbole de la diversité et de la tolérance avant le conflit. L’esprit de Mossoul constitue un exemple et un objectif pour le reste de l’Iraq ».
« Les besoins sont considérables, mais avec l’aide de l’UNESCO et de la communauté internationale, nous pouvons relever le défi. Nous allons travailler comme une équipe unie », a déclaré pour sa part le ministre iraquien de la Culture, cité dans ce même communiqué.
« Il faut informer la population en lui montrant qu’il s’agit d’un projet concret », a déclaré le gouverneur de la province de Ninive, qui a remercié l’UNESCO pour les efforts déployés pour faire revivre l’histoire et l’esprit de Mossoul.