Dans un communiqué, l’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) explique que le suivi individuel de l’état de santé concerne l’ensemble des salariés tout au long de leur vie professionnelle et peut désormais être modulé sous deux formes principales.
D’une part, les salariés non affectés à des postes à risques particuliers bénéficient d’une visite d’information et de prévention (VIP), qui doit être réalisée dans les trois mois qui suivent la prise effective du poste (sauf cas spécifiques pour lesquels cette visite doit être réalisée avant l’affectation sur le poste) par un professionnel de santé sous l’autorité du médecin du travail. Il délivre une attestation de suivi au salarié et à son employeur.
D’autre part, les salariés affectés à des postes présentant des risques particuliers bénéficient d’un suivi individuel renforcé (SIR) comprenant un examen médical d’aptitude préalable à l’affectation au poste qui permet de délivrer un avis d’aptitude ou d’inaptitude au poste de travail.
Périodicité des visites médicales
La périodicité des visites est définie par le médecin du travail. Si le poste expose à des risques particuliers, elle ne doit pas excéder quatre ans, avec une visite intermédiaire réalisée par un professionnel de santé et cinq ans pour les postes sans risques spécifiques.
Par ailleurs, une nouvelle disposition permet désormais au médecin du travail d’organiser une visite médicale pour tout travailleur le nécessitant.