Lifestyle

​Alcool : les astuces simples pour diminuer notre consommation


Clarisse Rosius
Jeudi 31 Mars 2022




Les confinements ont eu un impact sérieux sur la consommation d’alcool et depuis quelques mois les besoins d’accompagnements pour lutter contre cette addiction ont fortement augmenté. Des astuces existent en fonction des habitudes de chacun.


Creative Commons - Pixabay
Sans être forcément alcoolique, on peut avoir besoin d’astuces pour diminuer sa consommation d’alcool. Et même au contraire, pourrait-on dire, les astuces sont destinées aux personnes qui ne sont pas concernées par une addiction grave. Ces dernières étant invitées fortement à chercher un accompagnement médical.
 
« Certains signes sont des indices : une part importante d'activités sociales qui impliquent de boire, avoir du mal à se limiter à un seul verre, ou encore des symptômes de sevrage au bout d'un jour ou deux à jeun. Des tests sont disponibles en ligne pour évaluer ce taux de dépendance. Il faut ensuite adapter sa réaction en fonction. Ainsi, une personne extrêmement dépendante devra consulter un spécialiste pour éviter qu'un arrêt trop violent ne soit dangereux pour sa santé (risque de convulsions, voire de décès). Une personne peu à moyennement dépendante, en revanche, peut essayer de réduire ou arrêter seule, ou avec un soutien plus ténu » explique Slate .
 
Le site d’informations s’appuie sur les explications de Nicole Lee, une spécialiste australienne publiées par le site The Conversation  : « Si votre dépendance n'est pas sévère, chaque verre peut néanmoins en appeler un autre. C'est pourquoi il est souvent plus facile de respecter des jours sans alcool, plutôt que d'en consommer en plus petite quantité les jours avec. Pour les alcooliques très dépendants, il est généralement recommandé d'arrêter complètement l'alcool, au moins pour une période de six mois à un an, et tant qu'ils bénéficient d'un soutien médical. Pour entreprendre un traitement de sevrage, qui dure entre cinq et sept jours, il est possible de faire appel à un médecin à domicile ou à un infirmier. »
 
Comprendre les ressorts de sa consommation est central pour trouver les bons remèdes. Car ce qui peut fonctionner pour certains peut rater pour d’autres : « certaines personnes optent pour des boissons habituellement alcoolisées, mais où l'alcool a été retiré (les fameuses bières sans alcool par exemple). Cependant, pour une dépendance élevée, le goût de ces boissons peut agir comme une incitation et rendre difficile un véritable changement d'habitudes. » 
 
Tandis que la spécialiste assure que, même pour les personnes pas très dépendante, les échanges avec un médecin sont très utiles. De simples discussions sans traitement peuvent avoir un impact direct sur la consommation.


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