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​Les primo injections ralentissent mais le gouvernement y voit un effet vacances


Clarisse Rosius
Mercredi 25 Aout 2021




Alors que les premières injections de vaccins anti covid ont baissé la semaine du 15 aout, le gouvernement préfère retenir le nombre élevé de deuxième injection et estime qu’après les vacances un petit regain aura lieu.


Creative Commons - Pixabay
La ruée vers les vaccins en raison du passe sanitaire est-elle sur le point de s’achever ? Dans son point presse sur l’avancée de la campagne de vaccinations, le ministère de la Santé a mis en avant des chiffres qui confirment un ralentissement des premières injections. « "Il y a eu 3,1 millions d'injections sur la semaine écoulée, autant que la semaine précédente mais 1,1 million de primo-injections contre 1,5 million", a-t-il précisé lors du briefing hebdomadaire sur la vaccination. Force est donc de constater un "ralentissement de la demande qui se matérialise" sur la prise de rendez-vous de premières doses, a-t-on indiqué de même source. L'objectif officiel reste néanmoins d'atteindre 50 millions de primo-vaccinés "fin août ou les jours suivants", soit 86% d'adultes protégés. Lundi soir, on dénombrait, selon le ministère, 47,6 millions de primo-vaccinés (70,6% de la population totale) » avance BFMTV.
 
Mais pour les organisateurs du point presse ministériel, cette baisse est à comprendre dans un contexte de vacances d’été. Un argument un peu léger puisque les chiffres précédents aussi étaient ceux de semaines de vacances. Avec la barre des 70% des vaccinés totalement prévue dans les prochaines semaines les prochains paliers seront de plus en plus difficiles à atteindre. « La campagne va "s'amplifier" avec des vaccinations prévues dès septembre en milieu scolaire, via des équipes mobiles envoyées dans les établissements ou des sorties scolaires vers les centres de vaccination. La couverture des jeunes adultes continue aussi de bien progresser mais, selon le responsable, "on a encore des réservoirs importants: 2,7 millions de jeunes de 18 à 35 ans et 2,4 millions de 35/49 ans" non vaccinés. Tendance "dynamique" aussi pour les 80/89 ans avec plus de 85% de primo-vaccinés, même s'il faut accroître encore, selon le responsable, la protection de cette tranche vulnérable et qui a pris du retard pour la vaccination » ajoute la chaine d’infos. 
 
Moins impactant sur les statistiques mais stratégique, il resterait près d’1,2 million de plus de 80 ans ou personnes à risque non vaccinées.


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