Tendances

​Un nouveau vaccin anti covid autorisé par l’UE


Clarisse Rosius
Vendredi 24 Juin 2022




L’Agence européenne des médicaments vient d’autoriser un vaccin conçu par le labo franco-autrichien Valneva contre le Covid. C’est le sixième autorisé dans l’Union européenne.


Creative Commons - Pixabay
Il est autorisé pour les personnes âgées de 18 à 50. Alors que l’on se perd dans les vaccins autorisés et les publics concernés par les uns ou les autres, l’Europe autorise la mise sur le marché d’une nouvelle injection anti covid. « L'Agence européenne des médicaments (EMA) a approuvé le vaccin contre le coronavirus du laboratoire franco-autrichien Valneva pour les personnes âgées de 18 à 50 ans, jeudi 23 juin. Il devient ainsi le sixième vaccin anti-Covid recommandé chez les adultes au sein de l'Union européenne, et doit encore obtenir son autorisation de mise sur le marché. Le vaccin Valneva est un vaccin à virus inactivé, la méthode historique de conception d'un vaccin. Ces vaccins contiennent "le virus ou la bactérie porteur de la maladie, ou un très semblable à celui-ci", détaille l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les éléments dangereux étant inactivés ou tués "à l'aide de produits chimiques, de chaleur ou de rayonnements". Le virus devient ainsi incapable de provoquer la maladie. C'est l'un des arguments mis en avant par le laboratoire, qui estime que cette technologie pourrait convaincre les personnes pas encore vaccinées » explique France Info.
 
Pour le laboratoire c’est un soulagement après avoir connu une déconvenue de taille Outre-Manche poursuit la chaine d’infos : « le gouvernement britannique lui avait commandé 100 millions de doses avant de résilier son contrat en septembre 2021, provoquant la chute du cours de l'entreprise en Bourse. En mai, l'UE annonçait qu'elle envisageait de faire la même chose vu la quantité de vaccins déjà disponibles dans le monde, malgré un accord portant sur 60 millions de doses d'ici à 2023. En réponse, Valneva a proposé un plan pour apaiser les craintes de la Commission européenne, avant d'appeler les pays européens à commander encore plus de vaccins pour pouvoir maintenir ce contrat, vendredi. »

Si cette autorisation est une bonne nouvelle, elle relance l’interrogation sur les politiques vaccinales qui seront adoptées à la rentrée. Car avec des secondes doses et boosters qui datent de plusieurs mois, les questions d’efficacité et de couverture la plus large possible restent en suspens.


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