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Écoles alternatives : l’engouement


Jeudi 27 Novembre 2014





Qu’elles soient Montessori, Freinet ou Steiner, les écoles alternatives plaisent de plus en plus. Une façon de contourner l’école de la République, mais faut-il encore, en avoir les moyens…


Écoles alternatives : l’engouement
Il semblerait que l’école de la République traverse une longue crise. Tellement longue, qu’on n’en voit pas la fin. En vrac, il est question de rythmes scolaires, de niveau, de formations des maîtres discutables, de formatage… Le modèle de l’école républicaine, s’épuise, ce qui n’est pas nouveau. Ce qui l’est plus, c’est l’engouement pour les structures alternatives. De nombreux parents découragés franchissent le pas. Ils inscrivent leurs enfants dans des structures indépendantes, des écoles que l’on appelle « alternatives. » Qu’elles appliquent les méthodes Montessori, Steiner, Decroly, ou Freinet, apprendre en s’amusant, a un coût : 5 000 euros en moyenne, l’année. À ce prix là, tout le monde ne peut pas y mettre son enfant.
 
Sous contrat ou non, avec l’État, l’idée est la même : peu de contraintes. Respecter la créativité des enfants, cultiver une ouverture d’esprit loin du formatage, l’esprit critique des enfants, favoriser autonomie et expression libre. En France, 352 écoles de ce type existent. Elles sont engagées dans des démarches d'innovation ou d'expérimentation, accompagnées ou non, par le ministère de l’Éducation nationale.

Les motivations des parents varient entre la conviction pure, ce qui n’est pas la majorité, contrairement à ce que l’on pourrait penser, au moyen d’éviter décrochage et échec scolaires. De fait, les élèves réussissent aussi bien que ceux du système classique, peut-être un peu mieux, mais pas forcément beaucoup mieux. De manière générale, tout le monde s’entend à dire que la créativité des élèves est privilégiée. Ce qui est bien. Mais pas sans poser des problèmes d’intégration, une fois le système classique incorporé ou réintégré, comme lors d’une entrée en sixième par exemple.
 
Pour les parents dont les moyens ne permettent pas d’envoyer leurs enfants dans de telles structures, de plus en plus d’écoles publiques s’inspirent de ces méthodes alternatives. Si c’est une bonne nouvelle, attention toutefois. Ces écoles différentes ne sont pas forcément un remède à tous les maux. Si elles conviennent à certains enfants, « gare à ne pas ériger ces pédagogies en panacée car elles ne conviennent pas forcément à tous les enfants », explique au site du Figaro Madame, Jean-François Michel, formateur d’enseignants et auteur du livre, Les 7 profils d’apprentissage (Eyrolles). Si certains élèves s'épanouissent dans l’autonomie, d’autres auront davantage besoin d'un cadre pour avancer. 
 
 

Écoles alternatives : l’engouement




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