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Grande distribution : des différences de prix importantes selon les départements


Clarisse Rosius
Vendredi 18 Août 2023





Le spécialiste de la grande distribution Olivier Dauvers a réalisé une étude qui souligne les importantes différences de prix selon les magasins. Dans l’Ouest de la France, les consommateurs payent moins chers les mêmes produits que ceux d’île de France ou du Sud Est.


Creative Commons - Pexels
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Pour faire les courses les moins chères possible, c’est en Bretagne qu’il faut aller. C’est une des leçons de l’étude réalisée par le spécialiste de la grande distribution Olivier Dauvers. « Les quatre départements de la région (Côtes-d'Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine et Morbihan) sont tous dans les 20% des territoires les moins chers de l’Hexagone. Les Côtes-d’Armor récoltent même la médaille d’or du département le plus compétitif de France, avec un indice de prix moyen dans les hypermarchés, supermarchés et magasins de proximité (proposant le retrait des courses en drive ou click & collect) de 95,9. Ce qui signifie que les prix y sont 4% inférieurs à la moyenne hexagonale », résume Le Figaro .

Globalement, l’Ouest de la France rassemble le plus de départements où les produits vendus en grande distribution sont les moins chers. « La Vendée étant deuxième du classement, les Deux-Sèvres quatrièmes ou la Mayenne cinquième. Sans surprise, à l’autre bout du palmarès, Paris est, de loin, le département où les courses coûtent le plus cher, avec un indice de 117,5. Faire ses achats dans la capitale coûte donc environ 17% plus cher que la moyenne nationale - et donc environ 21% plus cher que dans les Côtes-d’Armor. Les autres départements franciliens font aussi partie des territoires les plus tendus pour le porte-monnaie : les Hauts-de-Seine sont le deuxième plus cher de France, suivent le Val-de-Marne, la Seine-Saint-Denis et les Yvelines », ajoute le quotidien.

En dehors de la région parisienne, c’est dans le Sud Est que l’on paye le plus cher les courses. « Parmi les raisons derrière ce constat, le journaliste cite les coûts d’exploitation des magasins supérieurs «là où le foncier est cher» : les loyers des surfaces commerciales sont plus élevés à Paris ou Nice qu’à Saint-Brieuc. Par ailleurs, il y a un effet concurrence dans l’Ouest, où «les trois enseignes d'indépendants (Leclerc, Intermarché et les U) se livrent bataille», explique Olivier Dauvers. Enfin, il mentionne «un opportunisme local», soit l’effet des différences de pouvoir d’achat entre les régions. «Si le supermarché Casino de Roquebrune est aussi cher, c'est parce que les clients y sont moins sensibles au prix que ceux du Colruyt de Horbourg en Alsace», illustre-t-il », lit-on plus loin. 

Une analyse qui corrobore celle de NielsenIQ qui étudiait de son côté le prix d’un panier type dont le prix variait de 100,20 euros en Vendée à 125,56 euros à Paris.