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​Alliance de Thalys et Eurostar : la SNCF relance le projet


Clarisse Rosius
Mardi 5 Octobre 2021





Après des mois à se focaliser sur la crise sanitaire, la SNCF reprend en main le dossier de rapprochement de ses deux marques Thalys et Eurostar. La consultation des salariés est relancée pour un projet qui sera présenté à la Commission européenne en début d’année prochaine.


Creative Commons - Pixabay
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Mis de côté mais jamais oublié. La SNCF montre qu’elle a de la suite dans les idées dans ses projets de restructuration en relançant son projet de rapprochement de Thalys et d’Eurostar. Le projet avait été annoncé juste avant la crise sanitaire en 2019 puis mis de côté étant donné les défis posés par cette dernière année et demie. Lundi 4 octobre, Les Echos et l’entreprise ont annoncé que le dossier était à nouveau sur la table. 
 
« L'opération, appelée "Green Speed" en interne, avait été annoncée en 2019 mais a été "mise entre parenthèses" pendant la crise sanitaire, qui a privé les deux sociétés de leurs voyageurs et les a mises en grande difficulté.  Un processus d'information-consultation a été initié lundi auprès des instances représentatives des salariés des deux sociétés. La Commission européenne devrait ensuite être saisie d'ici début 2022 pour des questions de concurrence, avant une mise en oeuvre de la holding au deuxième trimestre 2022. La mise en oeuvre opérationnelle et commerciale interviendrait environ 2-3 ans plus tard, a précisé SNCF Voyageurs. Les deux entités, majoritairement contrôlées par la SNCF et comptant 2.300 salariés, continueront à exister sous une nouvelle holding, détenue en majorité par SNCF Voyageurs et avec un siège social à Bruxelles. À terme, seule la marque Eurostar devrait subsister, compte tenu de sa plus forte notoriété hors d'Europe, selon la SNCF », relève BFMTV
 
C’est la marque Thalys qui devrait disparaitre tandis que l’ensemble sera géré sous la marque Eurostar. La vague Covid rend la SNCF moins ambitieuse sur les projections chiffrées, précise la chaine d’infos : « Le groupe visait à transporter 30 millions de passagers chaque année à partir de 2030, contre 18,5 millions en 2019: avec la crise, cette ambition est "confirmée" mais sera retardée "de deux ou trois ans", a indiqué Christophe Fanichet. Patina Rail, consortium qui réunit chez Eurostar la Caisse de dépôt du Québec et le fonds d'investissement britannique Hermes GPE, recevra 25,7% de la nouvelle société, et les chemins de fer belges SNCB 18,5%. L'opérateur a indiqué qu'une "dynamique positive de reprise" était amorcée depuis l'été, portée par l'assouplissement de restrictions de voyages entre le Royaume-Uni, la France et la Belgique décidées par les autorités nationales début août. »




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