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​En Équateur, un candidat à l’élection présidentielle abattu après un meeting


Clarisse Rosius
Jeudi 10 Août 2023





Fernando Villaviciencio, candidat à l’élection présidentielle du 20 aout en Equateur a été tué par balle mercredi 9 aout juste après un meeting électoral. Placé deuxième dans les sondages, le candidat avait affirmé quelques jours avant sa mort qu’il était visa par des menaces de la part d’une organisation criminelle.


Creative Commons - Pexels
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Le candidat à l’élection présidentielle a été tué lors d’une fusillade juste après un meeting politique. Fernando Villaviciencio, 59 ans, était placé deuxième par les sondages parmi les prétendants au poste de président de l’Equateur. « M. Villavicencio, un centriste de 59 ans, journaliste de profession, était l’un des huit candidats au premier tour de la présidentielle, prévu le 20 août. Il a été tué alors qu’il sortait d’une salle de spectacle dans le nord de la capitale, après un meeting de campagne. Le parquet a fait état de « neuf blessés, dont une candidate à l’Assemblée et deux policiers », en plus de la mort de l’un des assaillants, abattu par la sécurité. Selon les derniers sondages, Fernando Villavicencio se classait deuxième en intentions de vote avec environ 13 % selon l’institut Cedatos, derrière l’avocate Luisa Gonzalez (26,6 %), proche de l’ex-président de gauche Rafael Correa », rapporte Le Monde.
 
Le pays est particulièrement touché par les violences liées aux organisations criminelles qui trafiquent de la drogue. Un maire et trois candidats à des fonctions politiques ont également été tués dernièrement. « Ces dernières années, l’Equateur est confronté à une vague de violence liée au trafic de drogue qui, en plein processus électoral, a déjà entraîné la mort d’un maire et d’un candidat au Parlement. En amont des élections locales de février, deux candidats au poste de maire avaient été assassinés. La présidente du Conseil national électoral (CNE), Diana Atamaint, avait en outre indiqué mercredi que plusieurs membres de cette autorité chargée de superviser le scrutin avaient reçu des menaces de mort. Le nombre d’homicides pour 100 000 habitants s’est établi à 25 en 2022 dans le pays, presque le double par rapport à 2021 », ajoute le quotidien français.
 
Il y a quelques jours, Fernando Villavicencio avait déclaré être visé par des menaces de mort émanant du chef d’une organisation criminelle emprisonné. « Malgré les nouvelles menaces, nous continuerons de lutter pour les braves gens de notre #Equateur », avait-il écrit sur les réseaux sociaux.