C’est la raison pour laquelle on s’interrogeait sur le rôle de Jean-Jacques Bourdin dans le traitement de la campagne présidentielle. Visé par une enquête judiciaire après une plainte pour harcèlement sexuel par une ancienne collaboratrice, le présentateur qui a fait des questions gênantes sa marque de fabrique risque en effet de voir sa méthode interview fragilisée. Le pressentiment n’a pas tardé à se vérifier. « Dans ce contexte, Le Figaro a révélé mardi après-midi que la leader de la droite avait accepté de maintenir sa présence à l’émission si elle pouvait l’introduire par un propos préliminaire. Dès le début, la prétendante LR a bien rappelé, droit dans les yeux de l’animateur, «qu’elle s’est posé la question de sa participation ce soir en raison de l’ouverture d’une enquête par la justice à la suite d’une plainte déposée contre Mr Bourdin pour tentative d’agression sexuelle.» Dans une ambiance glaciale et gênante, Valérie Pécresse précise que Jean-Jacques Bourdin « conteste fermement ces faits», «que c’est à la justice de les trancher» et «qu’elle respecte la présomption d’innocence à laquelle chacun de nos compatriotes a le droit.» Sans un mot du présentateur, la leader de la droite poursuit : « Si ces accusations sont avérées, elles sont graves et elles doivent être condamnée», rapporte Le Figaro dans un article dédié à ce sujet.
Pour la première fois, la candidate LR a abordé de façon frontale et assumé le sujet des violences faites aux femmes. S’appuyant sur cette situation particulière pour s’engager sur lce sujet épineux : « Présidente de tous les Français, je ne laisserai plus aucune femme avoir peur de porter plainte : la loi du silence, c’est fini! »
Ajoutant que la parole des femmes devait être soutenue, avant que le présentateur se refuse à commenter et laissant la justice faire son travail. Puis que l’émission suive son cours avec des interrogations et débats politiques plus classiques et attendus.