Équipements de transport, matériels mécaniques, produits électroniques… On est loin des produits glamour comme la marinière Kitsuné ou Armor Lux, et les espadrilles. En revanche, en Allemagne, les exportations de marchandises « Made in France » version industrie atteignent des records. Un chiffre historique : 67, 5 milliards d’euros générés en 2014, selon Destatis, l’Office fédéral des statistiques.
Et l’exploit n’est pas près de s’arrêter. On peut dire cocorico. Et surtout, se réjouir de ce French Bashing inversé, sport national en Grande-Bretagne et aux États-Unis. Malgré des tensions récurrentes, il semblerait que la France et ses produits aient la côte en Allemagne, l’économie numéro un de la zone euro.
Outre-Rhin, les produits français séduisent donc, sous couvert de « qualité, fiabilité, excellence » rapporte Le Figaro. En somme, ce que l’ont dit des produits allemands dans l’hexagone, est également ce qui se dit des produits français en Allemagne. Un bémol toutefois : les exportations allemandes en France sont bien supérieures avec 101, 9 milliards d’euros de biens arrivés sur le sol français l’année dernière.
Malgré tout, le courant se confirme : les exportations françaises vers l’Allemagne progressent. « La consommation intérieure allemande est à son plus haut niveau depuis octobre 2001, portée par des facteurs communs à toute la zone euro (…) Les Allemands consomment et les Français en profitent », explique au Figaro, Barbara Kunz, chercheuse au CERFA, le Comité d’études des relations franco-allemandes.
Les Allemands consomment surtout des biens manufacturés. Ces derniers représentent 95% des échanges franco-allemands. Le secteur de l’aéronautique prédomine, devant celui de l’automobile. On peut aussi citer les produits chimiques et agricoles, le matériel servant aux transports, les équipements mécaniques, électriques, électroniques et informatiques. Et quand même un peu de glamour, les Allemands apprécient les parfums, les cosmétiques, les vêtements, les accessoires français – cuir et chaussures en tête – ainsi que certains produits agroalimentaires. Aujourd’hui, l’hexagone conserve sa place de premier partenaire commercial de l’Allemagne. On peut se réjouir.
Suivez-nous sur Google NewsSpeedy Life - Soutenez-nous en nous ajoutant à vos favoris Google Actualités.