Novembre n’est pas un mois sinistré pour l’immobilier. Contrairement à mars-avril dernier, les ventes ont continué. Et ce alors même que les visites étaient interdites. « L’expérience acquise durant la première vague de l’épidémie de coronavirus a de fait porté ses fruits. Les pratiques développées par les agences au printemps avec le déploiement d’outils numériques comme la signature électronique, les dispositifs de prospection à distance ou encore les visites virtuelles ont en effet permis aux projets les plus avancés d’aboutir. Bilan : alors que le nombre de promesses de vente signées pendant le premier confinement s’était effondré de près de 75%, il n’a reculé que de 10% en novembre. C’est donc moins de 10 000 ventes qui ont fait défaut durant le mois écoulé, contre 180 000 lors du 1er confinement » analyse My Sweet Immo.
Les prix ne bougent pas et le marché semble stable. Et puisque les chiffres n’ont pas baissé, tout porte à croire que le mois de décembre ne sera pas exceptionnel. « Si la sortie du confinement en mai dernier s’était accompagnée d’une période d’euphorie avec une véritable explosion du nombre de promesses de vente signées, tout laisse à penser que ce ne sera pas le cas cette fois-ci. À commencer par le calendrier. Tout comme novembre, décembre s’avère classiquement plus calme en termes d’activité que le printemps. Contrairement aux mois de mai et juin, où les ménages font généralement preuve d’une envie d’immobilier très forte avec la perspective de la rentrée, la fin d’année observe généralement un ralentissement de l’activité » continue le site spécialisé.
En revanche à moyen et long terme, la situation économique aura forcément un impact sur le marché. D’autant que les refus de prêts immobiliers ont explosé ces dernières semaines après des mois et des années d’euphorie pour compenser les faibles taux. Dans ce domaine aussi, l’année 2021 sera pleine de réponses.
Suivez-nous sur Google NewsSpeedy Life - Soutenez-nous en nous ajoutant à vos favoris Google Actualités.