La candidature de Joe Biden désormais quasi certaine, nous connaissons la liste des prétendants pour la Maison Blanche. Le scénario le plus probable serait le moins surprenant avec une redite de 2020 et un face à face entre Joe Biden et Donald Trump. Mais d’autres possibilités pourraient créer la surprise avec des candidats qui se présentent tous justement comme une alternative à la précédente échéance.
Côté Républicain, la chalengeuse la plus sérieuse est Nikki Hailey. L’ancienne gouverneure de Caroline du Sud (2011-2017) et ex-ambassadrice des Etats-Unis aux Nations-unies (2017-2018) a été la première républicaine à se lancer officiellement dans la course à l’investiture présidentielle face à Donald Trump, le 14 février, lors d’un meeting organisé à Charleston (Caroline du Sud). Agée de 51 ans, cette conservatrice assumée est une ancienne fidèle du président américain, dont elle fût la responsable de cabinet deux années durant. Mais elle a décidé de prendre du large en ouvrant un chapitre critique à l’encontre de M. Trump et en se présentant comme une alternative à ce dernier. Lors de sa déclaration de candidature, elle a notamment lancé un appel à un renouvellement générationnel » rapporte Le Monde.
Mais il y a aussi Ron DeSantis, gouverneur de 44 ans de Floride ou Mike Pence, 63 ans, ancien Vice-président de Donald Trump dont il a pris ses distances. Aucune des deux n’a officiellement déclaré sa candidature mais sont clairement en pré campagne.
Malgré son âge et son impopularité, Joe Biden n’a lui que peu de concurrents sérieux. « Robert Kennedy Jr, le fils de l’ex-ministre de la justice Robert Kennedy et neveu du président John Fitzgerald Kennedy, a déclaré sa candidature pour l’investiture démocrate lors d’un rassemblement organisé à Boston (Massachusetts), mercredi 19 avril. Agé de 69 ans, cet avocat spécialiste des questions environnementales est un personnage controversé. Et pour cause : depuis 2005, il est connu pour être un activiste et porte-parole des théories complotistes sur les vaccins, liant notamment l’autisme à un de leurs composants » ajoute le quotidien.