« Poules pondeuses ou poules ornementales au look plus original… » La poule fait son grand come-back. Si certains aficionados en ont sur leur terrasse ou leur balcon en ville, la grande majorité des nouveaux poulaillers s’érigent dans les jardins près des villes. La poule séduit notamment les « familles (…) soucieuses de revenir à une alimentation saine et au fait maison », rapporte le site 20minutes.fr. Pile dans la tendance du bien manger et de l’écologie.
Ainsi, explique Matthias Michel, co-fondateur de Distrigalli, une société basée à Rennes, qui commercialise des gallinacées pour un usage domestique : « on voit qu’il y a une tendance autour du potager, des circuits courts, de la réduction des déchets. Les gens veulent contrôler leur alimentation. » D’autant que la poule est un vide-ordure super efficace et écologique. Elle fait son affaire des déchets organiques. Et c’est encore plus simple que le compost.
Distrigalli veut ainsi réhabiliter la poule comme « un animal domestique ». Certes, ce n’est pas un chien ou un chat, mais quand-même, un lien peut se créer. Matthias Michel précise, « bien sûr, on ne va pas la faire dormir au pied du lit. Mais il y a un lien affectif, les enfants peuvent la caresser, la prendre dans les bras. Et aller ramasser les œufs chaque jour avec leur petit panier. »
Un programme bucolique donc. Et avec des contraintes limitées : « Elles peuvent rester seules une dizaine de jours si elles ont à boire et à manger », selon Didier Langlais, le directeur de Distrigalli. Compter entre 20 et 25 euros pour une poule Magalli. Et au final, c’est mieux qu’un poisson rouge, la communication passe mieux, et elles pondent des oeufs.