Une pilule anti-cancer du poumon donne des espoirs fous au corps médical

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Une pilule anti-cancer du poumon donne des espoirs fous au corps médical
Une pilule anti-cancer du poumon donne des espoirs fous au corps médical | Speedy life

Des premières études et expériences montrent des résultats très prometteurs d’un comprimé contre le cancer du poumon. Pris après une opération chirurgicale, il aurait des effets très intéressants sur la survie des patients.

Après la prise quotidienne de ce comprimé, 88% des patients étaient toujours vivants cinq après leur opération suite à un cancer du poumon. «L’essai clinique comprenait quelque 680 participants à un stade précoce de la maladie (stades 1b à 3a), dans plus d’une vingtaine de pays. Ils devaient avoir été d’abord opérés pour enlever la tumeur, puis la moitié des patients a pris le traitement quotidiennement, et l’autre un placebo. Résultat: la prise du comprimé a entraîné une réduction de 51% du risque de décès pour les patients traités, comparé au placebo. Au bout de cinq années, 88% des patients ayant pris le traitement étaient toujours vivants, contre 78% des patients ayant pris le placebo », résume Le Figaro.
 
Des universitaires spécialistes de ce domaine ont salué ces résultats qu’ils estiment très prometteurs pour la suite. « Ces données sont «impressionnantes», a déclaré dans un communiqué Roy Herbst, de l’université Yale, qui les a présentées à Chicago. Le médicament permet «d’empêcher la maladie de se propager au cerveau, au foie et aux os», a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse. Environ un tiers des cas de cancers «non à petites cellules» peuvent être opérés lorsqu’ils sont détectés, a-t-il précisé », a rapporté l’AFP.
 
Il ne s’agit pas d’un médicament en début de course puisqu’il est déjà autorisé dans de nombreux pays et a été administré à 700 000 personnes expliquent le laboratoire qui le produit. « Son autorisation aux États-Unis en 2020 pour l’indication concernée ici s’appuyait sur de précédentes données, ayant montré une amélioration de la survie des patients sans maladie, c’est-à-dire le temps vécu sans récidive du cancer. Mais tous les médecins n’ont pas encore adopté le traitement, et attendaient les données concernant la survie globale, présentées dimanche, a expliqué Roy Herbst. Il a souligné le besoin de «dépister les patients» pour savoir s’ils présentent la mutation du récepteur de l’EGF. «Sinon nous ne pouvons pas utiliser ce nouveau traitement», a martelé l’oncologue. L’osimertinib, qui vise ce récepteur, entraîne des effets secondaires, a-t-il précisé, comme une grande fatigue, des rougeurs cutanées ou des diarrhées », conclue la dépêche. 

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