La course au vaccin anti Civid-19 est une réalité. Mais ceux qui ne sont pas en tête de peloton parient sur le fait que le gagnant ne raflera pas tout. Et de ce point de vue, étant donné qu’il s’agit d’un marché planétaire, on ne peut pas leur donner tort. Sanofi, par exemple, ne fait pas partie des deux ou trois équipes qui assurent pouvoir proposer un vaccin à la vente début 2021. « Les chercheurs du groupe pharmaceutique français ont obtenu des résultats probants lors de la phase II, réalisée sur plusieurs centaines de patients, a-t-il annoncé sur Cnews. La décision a été prise de lancer la production des doses en décembre, en même temps que la réalisation des tests de la phase III, qui doit se dérouler jusqu’en mai. Effectuée sur un nombre de personnes bien plus vaste, celle-ci doit rendre compte du rapport bénéfices/risques du remède » écrit Le Midi Libre.
Sans avoir la certitude que la phase trois de test sera concluante, le laboratoire lance la machine de production en avance, pour être certain de proposer tout de même les vaccins quand ils seront la priorité des gouvernements du monde entier. D’autant que Sanofi Pasteur va proposer un vaccin traditionnel, facile à conserver contrairement à ceux en ARN Messager notamment de Pfizer et BioNtech qui devra être conservé dans des congélateurs spéciaux. « Malgré cette grande avancée, plusieurs questions sont toujours en suspens, a reconnu le dirigeant. Faudra-t-il une ou deux injections pour être protégés ? Sera-t-il nécessaire de se faire vacciner chaque année ? Dans la course mondiale au vaccin, et alors que les entreprises Pfizer/BioNtech ont annoncé il y a peu avoir découvert une formule efficace à 90% contre le Covid-19, Olivier Bogillot a rappelé l’importance que plusieurs laboratoires mettent au point une formule qui fonctionne » ajoute Le Midi Libre. Etant donné les enjeux financiers, on comprend son analyse.
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