Jour de fête au Zoo de Beauval. Le directeur du zoo et le chef vétérinaire ont annoncé la naissance de deux bébés pandas. « Huan Huan a montré des premiers signes d’agitation dimanche, vers 17 h 30. Alternant activité et sommeil, elle a, finalement, perdu les eaux à minuit et demi, avant de donner naissance à ses petits à 1 h 03. Immédiatement, les bébés se sont montrés vifs et ont poussé des cris aigus. Une soigneuse du Centre de recherche sur le panda géant de Chengdu, venue spécialement pour les naissances, a réussi à s’emparer de l’un des bébés pandas pour lui prodiguer les soins et le placer en couveuse. Il pesait 149 grammes, un poids « très rassurant » pour un nouveau-né panda. « Plus ils sont gros, moins ils sont fragiles. Ils sont dans la fourchette haute car ils doivent faire entre 100 et 150 grammes à la naissance », a expliqué le vétérinaire. La deuxième petite femelle, qui a bénéficié d’un peu plus de temps avec sa génitrice, a été pesée à 128 grammes » relate Le Monde.
Les soigneurs vont faire le suivi au plus près des soigneurs. Espèce fragile, le panda géant l’est aussi parce que la période de fécondité des femelles ne dure que 24 à 48 heures par an. Et Huan Huan, qui avait déjà donné naissance à des jumeaux, dont un seul avait survécu et est agé de quatre ans aujourd’hui. « Depuis 2016, les pandas géants ne sont plus « en danger » d’extinction sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). L’espèce reste toutefois « vulnérable », alors que 500 pandas vivent en captivité, contre 2 000 à l’état sauvage, en Chine. Les deux nouveau-nés du Loir-et-Cher n’auront des noms définitifs que dans cent jours. Selon la tradition, ils seront choisis par la première dame chinoise. Ces naissances s’inscrivent dans la « diplomatie du panda ». La Chine, qui a prêté Yuan Zi et Huan Huan pour dix ans à la France en 2012, utilise, en effet, ses sympathiques ursidés bicolores comme symboles de ses amitiés avec d’autres nations » conclue Le Monde.