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Carrière

C'est comme moi


Lundi 23 Mai 2016





Selon le journaliste du « Figaro » Quentin Périnel, le spécialiste de la vie au bureau, les discussions entre collègues ne seraient « qu'un concours d'egos », surtout autour de la machine à café.


C'est comme moi
Des égocentriques. Voilà ce que nous sommes. Et des égocentriques au bureau, voilà encore plus ce que nous sommes. Cette affirmation, on la doit au journaliste du Figaro, Quentin Périnel, le spécialiste de la vie au bureau, ou plutôt, de la survie au bureau. Dans sa chronique Open Space, il raconte une anecdote qui devrait tous nous faire réfléchir. Dans un un pince-fesse parisien, une femme lui raconte « le petit jeu qu'elle a pris l'habitude d'exercer en secret - avec un ou deux collègues dans la confidence - autour de la machine à café. »
 
La machine à café bien sûr, lieu stratégique de l’entreprise où les salariés se retrouvent pour le pire et le meilleur. À la pause café, donc, cette dame explique : « vos collaborateurs ont des tas de choses passionnantes à raconter. Le principe est simple. Une conversation débute, puis vous attendez, écoutez, et scrutez le moment fatidique, inévitable où l'un de vos collègues va craquer. » Craquer, comment ? En prononçant le premier CCM, dit Quentin Périnel. CCM ? Oui, comme l’acronyme de l’expression « c'est comme moi…»
 
C’est comme moi. Les trois mots qui tuent. En effet, ils « résument parfaitement le nombrilisme généralisé qui règne à la machine à café (…) cet endroit impitoyable où vous vous rendrez compte, grâce à ce petit jeu, que les discussions de groupe ne sont, la plupart du temps, qu'un vaste concours de « moi je » où chacun tente d'en placer une dès qu'il le peut afin de parler de lui-même. » Une habitude crispante, oui. Mais également très fréquente. Donc, ne faites pas comme les autres, laissez-les finir leur histoire avant de les couper d’un beau CCM !
 
 




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