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Les petites maternités posent des problèmes de sécurité pour mères et enfants


Clarisse Rosius
Mercredi 1 Mars 2023





Un rapport présenté à l’Académie de médecine s’inquiète de la qualité des soins dans les petites maternités. Ces établissements qui se multiplient pour pallier aux failles géographiques et phénomène de désertification médicale doivent être remplacés par des dispositifs d’accompagnements vers des centres plus compétents.


Creative Commons - Pixabay
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Les grands centres ferment et sont remplacée par des petites maternités de proximité. Cette tendance n’est pas nouvelle, mais un rapport présenté à l’Académie des sciences le 28 février et révélée par Le Parisien-Aujourd’hui en France  souligne les risques pour la santé des mères et des enfants. L’étude a été présentée par le chef de la maternité de Necker à Paris, Yves Ville : « Il a présenté ce mardi 28 février à l'Académie de médecine un rapport choc, réalisé en collaboration avec une quinzaine d'autres spécialistes. Leur constat est alarmant. Selon eux, il n'est plus possible d'accoucher dans les petites maternités qui prennent en charge les grossesses sans risque et mettent au monde moins de 1 000 bébés chaque année, partout en France. "On y pratique moins d’accouchements, on perd en expérience, ce qui est dangereux. Pour continuer à tourner, ils font appel à des intérimaires. Cette organisation sous forme de rustines ne permet pas d’assurer la sécurité et la qualité des soins. D'autre part, les femmes privilégient de plus en plus les grosses maternités", explique le professeur. Selon lui, 111 petites maternités sur les 452 que compte la France devraient se reconvertir », rapporte La Dépêche.
 
Selon le professeur Ville, ces centre de proximité doivent être conservés pour le suivi des grossesse puis pour les suites de coucher. « Yves Ville propose ainsi que les jeunes mères sont transférées en ambulance dans leur petite maternité, quelques heures après la naissance de leur enfant, dans un établissement de type 2 et 3, plus sécurisés. Autre préconisation : donner d'urgence plus de moyens à ces derniers, qualifiés d'" usines à bébé", "saturées", qui offrent "des conditions de travail dégradées"... "Il faut les aider ! Elles ne doivent pas craquer", lance Yves Ville. Une soixantaine d'établissements est listée.  
Des hôtels pour loger les futures mères » poursuit le quotidien local.