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Quelles solutions face au naufrage des « malls » et centres commerciaux ?


Clarisse Rosius
Lundi 7 Août 2017





Pendant des années les centres commerciaux se sont développés sous l’impulsion de la culture américaine des « malls ». Des pratiques de consommation et de vie sociale qui sont aujourd’hui en train de disparaitre avec internet. De quoi inquiéter les grandes enseignes qui cherchent à rebondir.Pendant des années les centres commerciaux se sont développés sous l’impulsion de la culture américaine des « malls ». Des pratiques de consommation et de vie sociale qui sont aujourd’hui en train de disparaitre avec internet. De quoi inquiéter les grandes enseignes qui cherchent à rebondir.


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Depuis les années 1980, la culture américaine du « Mall » s’exporte dans le monde entier. Le principe est aussi simple qu’exportable : centraliser les lieux de consommation dans un seul endroit pour pousser à l’achat et faire en sorte que les consommateurs passent de longs moments dans cet environnement. Pas très culturels ou esthétiques, la mode s’est développée très vite et des générations d’adolescents se sont données rendez-vous pour des journées ou des après-midis dans ces temples de la consommation.

C’est désormais terminé, ou presque. « Une véritable épidémie. Macy's, Sears, JC Penney, trois des grandes chaînes de magasins ont annoncé récemment la fermeture de centaines de boutiques, souvent situées dans les "malls", privant de facto ces centres commerciaux géants de locomotives naturelles pour attirer les acheteurs. Un nouveau signe du déclin de ces symboles de la société de consommation américaine, où le visiteur est maintenant accueilli par des locaux vides et des parkings désertés » raconte un article du magazine Capital.

L’article montre bien comment certaines zones commerciales se sont vidées de public et de marques. « Sur 1.070 malls passés à la loupe en janvier par le cabinet de conseils en immobilier Green Street Advisors, seuls 200 sont situés dans des zones géographiques jugées attractives pour les grandes marques. Environ 330 en revanche sont dans des endroits où la fréquentation a fortement décliné, ce qui indique qu'il y a une forte probabilité qu'ils ferment à court terme, selon le cabinet » lit-on plus loin. Alors que les grandes enseignes qui gèrent ces espaces sont à la recherche de solutions pour opérer leur transition et attirer les marques qui fuient et se focalisent sur internet, c’est tout une époque qui s’achève avec des quartiers entiers qui se sont construits autour de ces zones, pour le meilleur ou pour le pire.




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