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18,9% des femmes affirment avoir subi une tentative d’agression sexuelle


Clarisse Rosius
Mercredi 24 Octobre 2018





Santé Publique a interrogé 15 000 personnes de 15 à 75 ans et montre que les jeunes femmes se disent beaucoup plus victimes d’agressions sexuelles que leurs aînées. L’enquête rapporte qu’une femme sur cinq de 25 à 35 ans assure avoir été subi un rapport sexuel forcé ou une tentative.


Creative Commons - Pixabay
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Est-ce qu’il y a plus d’agressions ou est -ce que les femmes en parlent plus facilement ? La question est légitime alors qu’une enquête de Santé publique France montre une claire progression de la proportion de femmes qui disent avoir été victimes d’un rapport sexuel forcé ou d’une tentative. « Cette étude de Santé publique France, le "Baromètre santé 2016, genre et sexualité, d'une décennie à l'autre", a été réalisée par téléphone en 2016 auprès d'un échantillon représentatif de plus de 15 000 personnes âgées de 15 à 75 ans. La libération de la parole y est en particulier beaucoup plus perceptible chez les femmes que dix ans auparavant, lors de la précédente enquête. Ainsi parmi les 18-69 ans, 18,9% des femmes déclarent avoir déjà été confrontées à des tentatives ou à des rapports sexuels forcés (contre 15,9% en 2006). Chez les femmes de 25-34 ans, cette proportion de rapports forcés ou tentatives atteint même 21% des réponses » rapporte France TV Info.
 
Les femmes sont beaucoup plus touchées que les hommes même si le phénomène existe aussi. « Chez les hommes de 18-69 ans, ces déclarations restent au même niveau (5,4% contre 4,5%). La première expérience de ces violences survient majoritairement avant 18 ans, dans 47,4% des cas pour les femmes et 60,2% pour les hommes. Chez les 15-17 ans, 8% des jeunes filles disent avoir déjà été confrontées à des rapports forcés ou à des tentatives de rapports forcés, contre 1% des jeunes hommes » continue l’article. Et de préciser que « La grande majorité des jeunes déclarent avoir souhaité leur premier rapport, mais les femmes sont un peu moins nombreuses que les hommes dans ce cas (87,6% contre 92,8%). En même temps, plus d'une femme sur dix déclare avoir cédé aux attentes de son partenaire lors de ce premier rapport, et près de 2% disent y avoir été forcées. Si la parole se libère, la prévention est indispensable car ces violences subies ont un impact important sur la santé, souligne Santé publique France. »




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