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Adieu au chèque carburant : le gouvernement le supprime


Paolo Garoscio
Mardi 20 Février 2024





La décision du gouvernement de mettre fin au chèque carburant, aide précieuse pour les travailleurs modestes, est la preuve définitive que le « quoi qu’il en coûte » est terminé et que le gouvernement veut et doit faire des économies. Les Français les plus défavorisés en seront les premiers touchés.


Fin du chèque carburant : un coup dur pour le budget des travailleurs

Pour beaucoup de Français, le chèque carburant était un soutien direct qui aidait à compenser les coûts élevés du carburant, permettant ainsi aux travailleurs modestes de se rendre sur leur lieu de travail sans que cela ne pèse trop lourdement sur leur budget. Sa suppression, dans le cadre des efforts du gouvernement pour économiser 10 milliards d'euros et réduire le déficit public à 4,4% du PIB en 2024, pourrait donc avoir des répercussions directes sur le pouvoir d'achat de ces ménages.

Ces économies découlent de l’annonce, dimanche 18 février 2024, de la révision à la baisse de la croissance française. Attendue initialement à 1,4% pour 2024, le gouvernement ne table plus que sur 1%, ce qui réduit les rentrées fiscales et donc le budget. L’exécutif est donc contraint de faire des ajustements.s de pouvoir d’achat.

Le chèque carburant ne s’était pas encore déclenché

Le chèque carburant n’est pas la seule économie annoncée : moins de budget pour certains ministères, décalage de recrutements de fonctionnaires, rabotage de MaPrime-Rénov’ et de l’aide au développement… les annonces se sont succédées depuis lundi 19 février 2024.

Le chèque carburant n’est donc qu’une victime parmi d’autres. Mais, destinée aux ménages modestes qui travaillent, la suppression de cette aide a de quoi inquiéter. Surtout que le chèque carburant ne s’était pas encore déclenché puisque le prix de l’essence et du diesel à la pompe n’ont pas dépassé le seuil de 2 euros. Si les deux euros le litre ne sont jamais atteints de l’année 2024, les ménages n’auront rien perdu. Mais si le seuil est dépassé, alors les ménages modestes perdront 100 euros.