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Animaux de compagnie : les Français sont conscients de leur empreinte carbone


Paolo Garoscio
Mercredi 13 Mars 2024





Une étude publiée le 13 mars 2024 par Bab’in révèle que 89% des propriétaires sont désormais conscients que leur compagnon à poils a, lui aussi, une empreinte carbone. Un chiffre surprenant qui souligne une prise de conscience globale.


Qui pollue plus ? L’Homme ou l’animal ?

Le sondage, réalisé auprès de 1 004 Français par MIS Groupe pour la marque de produits alimentaires pour animaux Bab’in, apporte un éclairage intéressant sur la perception de l'empreinte carbone de nos compagnons. Alors que 40% des répondants estiment que celle-ci est inférieure à celle d'un humain, 31% la jugent similaire à celle de leur maître. Toutefois, seulement 18% jugent que c’est le comportement du maître qui influence l’impact carbone de l’animal… ce dernier ne prenant pas les décisions.

L'alimentation, les jouets en plastique, la litière, ou encore les sacs à excréments et les antiparasitaires sont les principaux facteurs de l'empreinte écologique de nos amis animaux. Fort heureusement, 34% des propriétaires sont déjà attentifs à l'impact environnemental des produits qu'ils achètent. Cependant, un manque d'informations et de ressources se fait sentir, avec 70% des propriétaires qui estiment ne pas être suffisamment informés sur l'impact écologique de leur animal.

Développer des produits durables pour les animaux aussi

L'étude souligne un intérêt marqué pour des alternatives écologiques, avec 51% des personnes interrogées qui seraient prêtes à opter pour des produits éco-responsables si ceux-ci étaient plus accessibles et abordables. Car, malgré tout, lors des achats pas moins de 27% des interrogés pensent avant tout au prix.

Pas question pour autant de renoncer aux chiens et chats : l'amour pour nos animaux de compagnie ne faiblit pas. 78% des propriétaires affirment qu'ils auraient tout de même adopté leur animal, même en connaissant son impact sur l'environnement. Cela dit, une prise de conscience est en marche, avec 13% qui auraient adopté des réflexes éco-responsables dès le départ. Seuls 5% auraient renoncé à l’adoption et 4% auraient peut-être adopté un animal plus petit.





 




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