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COVID-19 : Olivier Véran alerte sur le « relâchement dans les comportements »


Clarisse Rosius
Vendredi 10 Juillet 2020





Le ministre de la Santé a profité de son interview sur RMC pour alerter sur l’abandon des mesures de prudences en ce début d’été. Il a insisté sur le fait que les gestes barrières ne devaient pas disparaitre de nos habitudes.


Creative Commons - Pixabay
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« Les Français ont besoin de vacances, ils ont envie d'oublier. Qu'ils oublient le confinement, qu'il y ait un travail de résilience, c'est normal, mais il y a une chose qu'ils ne doivent pas oublier, ce sont les gestes barrières. On ne doit pas oublier le fait que le virus circule » a déclaré à RMC Olivier Véran, ministre de la Santé. 
Celui qui a été le visage du gouvernement pendant le confinement a seriné ce que nombre de spécialistes et personnalités politiques répètent ces derniers jours. Alors que des regains de l’épidémie et des confinements ont touché plusieurs pays frappés par le COVID-19 avant la France, la crainte d’un retour à a case confinement fait son chemin. 

« On ne demande pas aux Français d'être des robots, on leur demande d'être vigilants. C'est un effort de vigilance quotidien que les Français doivent appliquer cet été », a déclaré Olivier Véran.

Le ministre annonce le développement des tests aux aéroports où les trafics reprennent et encourage à faire de plus en plus de tests maintenant que ceux-ci sont disponibles.  Il assure que 350 000 tests sont réalisés par semaine. « Nous avons envoyé un million et demi de bons de l'assurance maladie chez les gens pour leur dire de se faire tester. Nous venons de faire la même chose en Mayenne, avec 300.000 bons qui ont été envoyés. Mais on ne va pas aller chercher les gens par le bras pour les obliger à faire des PSR (…) Aujourd'hui, nous sommes à 1,1% de tests positifs. C'est-à-dire que, sur 100 Français qui se font tester, 99 n'ont pas le Covid ». Dans un sophisme tout calculé, il a comparé ce taux à celui durant le confinement quand 25% des tests étaient positifs. Oubliant que les tests se faisaient rares et étaient réalisés quasi exclusivement en milieu hospitalier.




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