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Ça se passe ICI


Mercredi 30 Décembre 2015





Si certains aficionados aiment aller à l’autre bout du monde, la tendance est à la proximité.


Ça se passe ICI
Seychelles, île d’Arran, Bornéo… Certains aiment se dépayser et partir à l’autre bout du monde. Pourtant, la tendance du moment est plutôt à la proximité. Que ce soit la crise et la nécessité de faire des économies, ou tout simplement par manque de temps, on s’occupe près de chez soi. Ces distractions peuvent prendre plusieurs formes. M Le Magazine du Monde en cite quelques-unes : « une nuit à l’hôtel du coin, une visite à la ferme voisine, une séance de yoga dans son jardin… » Le ton est donné. Et mieux encore, « le nouveau vacancier tire le meilleur parti de son environnement. »
 
Décroissance
L’idée est sans doute toute simple. Elle revient aux adages bien connus, « à quoi bon aller si loin chercher le bonheur, il est là sous nos yeux » ou encore, « le bonheur est dans le pré. » Mais il peut aussi être dans la ville. Ainsi, Paris s’y met, et pas que pour les touristes. Pour les Parisiens : « la capitale française déploie des efforts considérables pour séduire ses habitants au budget décroissant », peut-on lire dans M. Mais qui dit décroissance, ne dit pas forcément déprime. Près de chez soi, on peut ainsi s’amuser. Exemple : aller passer la nuit au Grand Pigalle Hotel. Un endroit cosmopolite et dépaysant qui s’adresse aussi aux Parisiens, avec des nice prices à la clé pour les chambres. Dormir à l’hôtel dans sa ville, ça c’est dépaysant et énergisant.
 
Staycation
De quoi s’éloigner des sentiers battus. On parle ici d’un phénomène sociologique très sérieux, la staycation. Soit la contraction de stay - rester - et de vacation, vacances. Un concept en vogue donc, chez les urbains fauchés ou victimes de l’hypertravail. S’ils ne partent pas, ils ne sont pas austères pour autant, et sont partants pour des distractions originales. Pour autant, la staycation marche main dans la main avec la notion de « conscience écolo » : « ces restrictions financières se doublent d’une nouvelle conscience : plutôt qu’un vol charter à l’empreinte carbone désastreuse, on préfère prendre le train ou le vélo », a expliqué à M, Shirine Saad, journaliste au magazine britannique Wallpaper.
 
Qualité de vie
À noter aussi, pour des raisons financières évidentes, de plus en plus de personnes choisissent de vivre en banlieue. Certes, c’est plus loin, mais les espaces sont aussi plus grands. La journaliste de Wallpaper continue : « le rapport au domicile principal se rapproche de celui qu’on entretient avec une maison de vacances. La staycation poursuit cette idée d’échappatoire doublée d’une amélioration de la qualité de vie : faire du jardinage, fabriquer son propre miel ou pratiquer le yoga dans son jardin. » une tendance hispérisante qui fait des émules de New York à Paris, en passant par Londres.
 
Tourisme de proximité
Ainsi, à Londres, les habitants peuvent aller visiter la ferme animale Hackney City Farm ou, rapporte M, « des poulaillers communautaires dans des quartiers émergents. » C’est en 2008 que ce tourisme de proximité a vu le jour, en premier lieu aux États-Unis où deux facteurs s’ajoutaient : « le krach boursier et la montée du prix de l’essence. » C’est ainsi que certains habitants de New York, touchés de plein fouet par la crise, ont à nouveau découvert des endroits de Brooklyn. Depuis, Rockaway Beach est devenu un spot de surf couru. Les Parisiens ne sont pas en reste avec une multitude d’initiatives qui vont dans ce sens : Paris Plage, Vélib’, AuroLib’, mais aussi, selon M, « les abonnements de métro dézonés le week-end »… En somme, le bon sens près de chez vous.




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