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Carrières et réseaux, les femmes ont tout compris


Mercredi 10 Septembre 2014





Quand les réseaux sociaux, LinkedIn et Twitter en tête, boostent la carrière professionnelle des femmes.


Carrières et réseaux, les femmes ont tout compris
Twitter, LinkedIn, Facebook, Viadeo… Aujourd’hui, loin d’être anecdotiques, les réseaux sociaux apparaissent comme des accélérateurs de carrières, notamment pour les femmes. Entretenir son réseau, c’est aussi un moyen d’arriver plus vite, ou mieux, à ses fins. En revanche, être inscrit sur un réseau social ne suffit pas. Il s’agit de le soigner et d’avoir une approche stratégique. Une vision numérique en quelque sorte.

Il convient en effet de suivre certains codes afin de booster ou de rendre plus rapide, son ascension professionnelle. Attention donc, aux erreurs. Elles sont nombreuses et souvent irrécupérables sur Internet. La première à ne pas commettre : utiliser Facebok au bureau. Dans un entretien au Figaro.fr Madame, Valérie Rocoplan, créatrice de Talentis, une agence de coaching précise : 
« Facebook, ce n’est pas professionnel, je déconseille absolument » Trop intime. Trop perso. En deux mots : pas pro.

Pas grave. Il reste d’autres réseaux, et non des moindres : LinkedIn pour commencer, puis Viadeo. Ensuite, on tisse sa toile sur la Toile ! Comment ? En construisant son réseau étape par étape. Pierre par pierre aurait-on dit à une autre époque que celle de l’ère digitale et 2.0. « Il faut se lancer graduellement, en se connectant avec des gens qu’on connaît vraiment : anciens de l’école, clients, collègues qui vous ouvrent leur réseau. À partir des trente personnes avec lesquelles on travaille régulièrement, ça peut aller vite », explique Valérie Rocoplan au Figaro Madame.
 
Un vivier en somme. Et un vivier qui est sensé proliférer. Il permet évidemment d’entrer en contact avec d’autres membres que l’on ne connaissait pas. C’est le principe même du réseau. Il est important que dans les networks qui se croisent, les intérêts soient communs, complémentaires, pour ne pas dire fondateurs. Les réseaux sociaux aujourd’hui, c’est le carnet d’adresses d’hier. Et ce dernier suscite la curiosité, tout en attirant de nouveaux contacts.
 
Se concentrer sur un créneau et un domaine précis, donc. Cohérence dirait l’autre. Expertise aussi. Pour se faire, utiliser les hashtags adéquats, être logique, suivre une ligne. Vivre le réseau comme ce qu’il est : une formidable opportunité professionnelle. Et au-delà, un endroit d’expression qui surfe sur les valeurs phares de l’époque : l’échange, le partage, l’interaction. Soit, tout ce qui est participatif, de l’ordre du sharing. Actif donc, il faut l’être,  sans être éparpillé : « Il ne faut pas rester statique mais poster et retweeter des articles liés à son travail ou son domaine de prédilection », précise la fondatrice de l’agence de coaching Talentis.

Le maître mot : interagir avec les membres. Il s’agit donc de rebondir à la suite de posts que l’on trouve pertinents, éventuellement d’engager une conversation, de féliciter quelqu’un qui vient d’obtenir une promotion, de respecter certains codes, notamment sur Twitter : suivre, retweeter un message agit comme une sorte d’ego-booste pour son expéditeur…

Et si on est complètement accroc, on peut toujours utiliser le site Klout. Ce dernier analyse les niveaux d’influence et leurs évolutions, calcule le score d’impact. Mon Dieu, Mon Dieu. Pour contrecarrer tout ce papier, on peut aussi s'inscrire en stage de digital detox. Ça existe in real life.

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