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Circuits-courts et vente directe attendent la rentrée pour tirer le bilan du confinement


Clarisse Rosius
Vendredi 17 Juillet 2020





Alors que l’on prévoyait et annonçait un déclic durable sur les habitudes de consommation avec le confinement, les professionnels de la vente directe ou des circuits courts restent prudents. Après le pic du confinement, le mois de juin a enregistré des baisses mais fait globalement mieux qu’avant la crise.


Creative Commons - Pixabay
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On a beaucoup entendu parler du monde d’après. Du fait que plus rien ne serait comme avant et que les leçons seraient apprises dans le domaine de la production et de la consommation. Parmi les signaux de cette tendance annoncée, l’explosion du recours aux circuits courts et à la vente directe était un élément tangible. Mais plus de deux mois après le début de la sortie du confinement, le bilan n’est pas encore définitif. 
 
Le quotidien Sud Ouest  s’est interrogé sur cette situation. « Acheter des légumes cultivés près de chez soi, soutenir les producteurs locaux… Les restrictions de déplacement et les inquiétudes sanitaires ont dopé ventes directes et circuits courts pendant la période de confinement, mais les acteurs attendent désormais de voir ces habitudes de consommation vont perdurer » analyse le journal qui a interrogé entrepreneurs et producteurs engagés dans ce secteur.
 
« Mais les Françaises et les Français, qui étaient nombreux à vouloir "bien manger" dans la période d’incertitude sanitaire de la crise du Covid-19, vont-ils continuer à privilégier les produits qu’ils jugent plus sûrs, plus sains ? Et ce, quitte à faire un détour pour acheter en vente directe, ou à dépenser davantage en magasin ? La prudence est de mise, la période n’offrant aucun précédent comparatif » poursuit l’article.

Et de relever que le bras de fer avec la grande distribution a été remis sur la table par les représentants des producteurs de fruits et légumes. Par communiqué ces derniers ont souligné que « plusieurs semaines après le déconfinement, nous constatons que l’origine France a plus été utilisée comme prétexte à une communication positive pour la grande distribution que dans une réelle volonté de soutenir les producteurs français. »

Lire en intégralité l’article de Sud Ouest sur le site du journal




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