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Covid-19 : un « plan blanc » en Ile-de-France en attendant un pic d’hospitalisation


Clarisse Rosius
Jeudi 8 Octobre 2020





L’Ile-de-France s’apprête à connaitre un pic d’hospitalisations. Une situation annoncée par l’Agence régionale de santé (ARS) avec le lancement du plan blanc qui consiste à déprogrammer des interventions médicales.


Creative Commons - Pixabay
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Le plan blanc – qui consiste à déprogrammer des interventions hospitalières – annonce clairement un rebond des hospitalisations. C’est l’Agence régionale de santé (ARS) qui a fait cette annonce à l’Agence France presse. « L'ARS a décidé jeudi matin d'activer le «plan blanc renforcé», permettant aux établissements de santé de déprogrammer des activités, «une décision lourde» qui «veut dire qu'on va prendre une marée très forte et qu'il faut mettre toutes les forces dans la bataille», a prévenu Aurélien Rousseau (le directeur de l’agence ndlr). »

Le responsable annonce une occupation de 40% des lits de réanimation par des patients Covid-19. « Aurélien Rousseau avait prédit en début de semaine que le seuil des 50% serait atteint « dans les 15 prochains jours ». « La pression monte chaque jour », a-t-il affirmé, précisant avoir aussi « déclenché le dispositif de régulation régionale des lits de réanimation » déjà mis en place pendant la première vague épidémique du printemps. Idem en soins de suite et de réadaptation (SSR), où il faut « faire de la place » pour les futurs convalescents. L'ARS a également « réactivé ses outils de renfort en ressources humaines », même si la situation sanitaire dégradée des autres régions rend la tâche plus difficile. Le « plan blanc renforcé » ouvre donc « tous les dispositifs qui permettent de mobiliser les personnels », en premier lieu via des déprogrammations d'activités chirurgicales » rapporte Paris Match , se basant sur les informations de l’agence de presse.

Les annulations d’actes médicaux ne sont pas automatiques ou décidées en fonctions des interventions. Ce sont les médecins qui doivent prendre les décisions au cas par cas. D’autant que nombre d’interventions qui se tiennent depuis cet été sont des reports décidés lors du printemps dernier et du confinement. Sans que l’on ne puisse encore chiffre les conséquences des reports du début d’année, une nouvelle slave s’annonce donc.