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Déblocage de 800 000 personnes indésirables, la nouvelle bourde de Facebook


Clarisse Rosius
Jeudi 5 Juillet 2018





Le réseau social vient de faire son mea culpa à cause du déblocage accidentel de 800 000 personnes jugées indésirables pendant plusieurs jours. Une bourde qui tombe mal alors que les questions de harcèlement sur le net sont de plus en plus importantes.


Creative Commons - Pixabay
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Bloquer quelqu’un sur Facebook ou un autre réseau social, c’est finalement la seule petite arme que nous avons pour nous libérer des harceleurs. Qu’il s’agisse d’inconnus lourds ou agressifs ou de personnes que l’on connait dans la vraie vie mais que l’on aimerait voir disparaitre de notre vie, toutes sortes de raisons légitimes justifient la démarche. Raison de plus pour s’inquiéter de la mauvaise manip’ de Facebook qui a débloqué 800 000 personnes par erreur. « Dans un post de blog publié lundi 2 juillet, Facebook explique qu'entre le 29 mai et le 5 juin, 800.000 utilisateurs ont été de nouveau visibles pour leurs contacts indésirables en raison d'un bug technique. Sur les 800.000 personnes affectées, 83% ont vu un seul contact temporairement débloqué. Les 17% restants ont été potentiellement ont vu plusieurs personnes être débloquées. Le problème a été résolu depuis » raconte RTL .

Pendant les quelques jours durant lesquels le problème a perduré, les personnes jugées indésirables ont pu consulter les profils et contacter les personnes. Difficile de savoir qui a profité de cette faille et dans quel contexte mais le réseau social a prévenu les 800 000 personnes concernées pour qu’elles vérifient leur liste de bloqués.

« Facebook tente toujours de redorer son blason après le scandale Cambridge Analytica, qui lui vaut des enquêtes policières, parlementaires, et de la part des régulateurs aux Etats-Unis et dans d'autres pays. Depuis ce scandale retentissant qui a éclaté en mars, Facebook a promis la "transparence" et communique donc régulièrement, notamment pour révéler lui-même divers dysfonctionnements. Facebook a laissé filer les données personnelles de jusqu'à 87 millions de ses usagers à leur insu, qui se sont retrouvées entre les mains de la firme britannique Cambridge Analytica, spécialisée dans la communication stratégique et qui travailla en 2016 pour la campagne de Donald Trump à la Maison Blanche » analyse