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Diabète : plus de risques pour les personnes petites


Clarisse Rosius
Mardi 17 Septembre 2019





Une étude publiée par un journal spécialisé sur le diabète assure que les personnes les plus petites ont le plus de risques de développer du diabète. Les risques de développer cette pathologie seraient augmentés de 30% pour 10 centimètres de différence. Les raisons de cette corrélation ne sont pas encore certaines, précisent les chercheurs.


Creative Commons - Pixabay
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Certains vont y voir une double peine. Plus on est petit, plus le risque de développer un diabète. Une étude publiée par des chercheurs allemands dans Diabetologia vient de le démontrer. En analysant les cas de 2 500 personnes, ils sont arrivés à cette conclusion qui peut sembler surprenant à prime abord. « Les chercheurs ont évalué les données collectées pour l'étude en mesurant à la fois la longueur des jambes et la taille du corps, les hommes mesuraient de 1m69 à 1m80 alors que les femmes mesuraient elles entre 1m57 et 1m68. Les scientifiques ont constaté que chez les hommes et chez les femmes, les risques de développer un diabète étaient augmentés de 30 % pour 10 centimètres de différence » rapporteMaxisciences. 
 
Mais si les statistiques montrent une véritable corrélation entre la taille et le diabète, les hypothèses explicatives sont à prendre avec des pincettes. « Les scientifiques soupçonnent que cela pourrait être lié au fait que les personnes plus grandes ont moins de risque de contracter une stéatose hépatique (avoir du gras dans le foie) et d'autres facteurs comme un taux de cholestérol pouvant être plus élevé » continue l’article.
 
Pourtant, les chercheurs eux-mêmes restent prudents sur ce qu’il faut en conclure : « L'étude affirme que les personnes plus petites devraient être mieux surveillées pour des maladies telles que le diabète et les maladies cardiovasculaires. Mais Gail Melkus, chercheur spécialisé dans la lutte contre le diabète explique que ces données doivent toutefois être "interprétées avec prudence", car il s'agit de données collectées de manière antérieure. Les scientifiques n'ont pas pu suivre un "groupe de personnes". Des recherches supplémentaires sont donc nécessaires, car "nous ne devons pas nous contenter d'un seul facteur lorsque nous dépistons des gens pour tout type de maladie" ».