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Bien-être

Dry January : faut-il tenter un mois sans alcool après les excès ?


Paul Malo
Dimanche 1 Janvier 2023





Après les soirées de réveillon sans doute arrosés à Noël et pour le Nouvel An, le mouvement dit du « dry january gagne du terrain. Vous laisseriez-vous tenter ?


Un mois sans alcool de plus en plus connu

Crédit : Pixabay
Crédit : Pixabay
Avez-vous déjà entendu parler du « Dry january » ? Le concept a été lancé en 2013 en Grande-Bretagne par une association caritative, Alcohol Change. En France, en 2022,  41% des interrogés connaissaient le concept, selon une récente enquête BVA. Et plus encore chez les jeunes et les CSP+, sans doute plus grands consommateurs en la matière.

Ne pas boire une seule goutte d’alcool tout au long de ce mois de janvier a-t-il vraiment une utilité ? En ces temps de retour de l’inflation, financièrement parlant, c’est déjà sûrement le cas : selon l’Insee, un ménage français dépense en moyenne 707 euros par an en boissons alcoolisées… Dans l’Hexagone, si l’on en croit les baromètres Santé régulièrement réalisés, seuls 13,5 % des adultes ne boivent jamais, quand 10 % boivent tous les jours.

 

Des bénéfices sur le sommeil et la santé

Et il faut bien dire que certains boivent beaucoup que d’autres : 10 % des 18–75 ans boivent à eux seuls 58 % de l’alcool consommé dans l’Hexagone. Difficile d’imaginer que ceux-là seraient prêt à relever le défi de Janvier... Pourtant, selon les études réalisées quant aux bienfaits sur la santé de ce Dry January, 71% de ceux l’ayant pratiqué en 2018 disaient avoir mieux dormi.  67% estimaient avoir plus d’énergie et 58% avaient perdu du poids pendant cette période.

L’inserm estime que 41.000 décès seraient attribuables à la consommation d’alcool chaque année en France. Plus largement, ce défi de Janvier est aussi l’occasion de rappeler que la consommation d’alcool serait responsable de plus de 200 maladies et atteintes diverses. L’alcool constitue par ailleurs un facteur de risque pour de nombreux cancers et certaines maladies cardiovasculaires. Sans oublier les risques de troubles cognitifs et d’altération de la mémoire.

 




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