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Egalite hommes-femmes en entreprise : la France fait mieux que les autres


Clarisse Rosius
Vendredi 6 Mars 2020





Une étude du cabinet Equileap sur 255 entreprises européennes de dix pays, place la France en tête avec 52 points sur 100. Un bon classement que le cabinet ne présente pas pour autant comme un motif de satisfaction pour notre pays.


Creative Commons - Pixabay
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C’est mieux que les autres, mais loin d’être parfait. Voilà comment on pourrait résumer l’étude sur les inégalités hommes-femmes en entreprise réalisées par le cabinet Equileap.  « Au classement général, la France, avec 52 points sur 100, devance la Suède (49), l'Espagne (46), l'Allemagne (44) et l'Italie (42). Cette étude a été réalisée par le cabinet Equileap dans 255 entreprises et dix pays européens. Parmi les critères examinés figurent le nombre de femmes au conseil d'administration, les écarts de salaires, les stratégies de recrutement ou encore la politique de congés parentaux. La position de la France s'explique notamment par l'existence d'un quota de 40% de femmes dans les conseils d'administration, ainsi qu'un taux d'activité des femmes plus élevé que dans les autres pays européens. Mais "il reste beaucoup à faire" en France, selon la directrice générale d'Equileap, qui se dit "déçue"que le pays ne fasse pas mieux » rapporte FranceInfo
 
L’étude critique surtout les difficultés recontrées pour évaluer la situation de façon globale. « A l'échelle européenne, "un des plus gros problèmes est le manque de transparence en matière de mesure des inégalités entre les sexes", précise Equileap. "Pour 90% des sociétés européennes que nous avons examinées, nous n'avons pas trouvé de stratégie pour réduire les écarts de salaires." En Europe, seule une entreprise sur dix a une stratégie pour réduire les écarts salariaux. En France, c'est quatre entreprises sur dix.Diana van Maasdijk, directrice générale d'Equileap à l'AFP » lit-on plus loin.
 
Equileap, cabinet financé par l’Union européenne s’est appuyé sur des documents officiels des entreprises. Et lorsque certains éléments n’étaient pas publics ils ont été demandés aux entreprises. Tache laborieuse et parcellaire qui explique notamment pourquoi seulement 255 entreprises ont été étudiées. Un nombre largement insufisant pour avoir une vision globale sur l’ensemble de l’Europe ou même des dix pays étudiés. 




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