Speedy Life
Actu

En 2018, les femmes lèvent 239 millions d’euros pour leurs entreprises


Clarisse Rosius
Mardi 19 Mars 2019





L’année dernière les femmes entrepreneuses ont levé plus de fond qu’en 2017. D’après les chiffres publiés par StartHer et KPMG elles ont levé 239 millions d’euros, ce qui ne représente que 7,4% du montant global des levées de fonds enregistrées par le cabinet de conseil.


Creative Commons - Pixabay
Creative Commons - Pixabay
L’an dernier, toutes les femmes qui dans le monde ont réussi à lever des fonds ont totalisé 239 millions d’euros. C’est très peu à l’échelle globale et ne représente que 7,4% du montant total. Les chiffres publiés à l’occasion de la journée de la femme par KPMG parlent d’eux-mêmes. « Une somme qui représente 7,4% du montant total de fonds levé par des start-up tech, précise l'étude réalisée avec l'association StartHer "qui soutient les femmes dans la tech et l'entrepreneuriat". Sur un échantillon de 766 start-up technologiques utilisé pour le baromètre, KPMG a comptabilisé 614 entreprises ayant levé des fonds au cours de l'année écoulée, dont 77 étaient dirigées par des femmes » rapporte Challenges .

Le cabinet note ainsi une progression par rapport à 2017 et rappelle par ailleurs que l’évolution est d’autant plus importante que le nombre de levées de fonds féminine a diminué. « Si de prime abord cette édition du Baromètre StartHer-KPMG ne semble pas aussi enthousiasmante qu'en 2017, et laisse apparaître une diminution du ratio des levées de fonds féminines, une deuxième lecture détaillée prouve néanmoins que l'entrepreneuriat féminin monte en puissance » assure une porte-parole de StartHer citée par Challenges. Et d’ajouter que l’année précédente, la principale leçon était que les femmes qui parvenaient à lever des fonds rassemblaient en moyenne deux fois moins que les hommes… « En 2018, cet écart s'est sensiblement réduit, notamment dans les phases d'amorçage et de premiers tours de financement, lors desquels les inégalités étaient les plus fortes (écart de 4% seulement en 2018 contre 50% en 2017 aux premiers tours) (…) sans doute le signe d'une véritable prise de conscience de la part des dirigeantes mais aussi des financeurs » explique au magazine économique la même source spécialiste des start-uppeuses.