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En Afrique, le rugby peine à s’imposer


Clarisse Rosius
Vendredi 15 Septembre 2023





A part en Afrique du Sud et en Namibie, le rugby est un sport largement négligé sur le continent africain. Une réalité qui se voit d’autant plus à l’occasion du rendez vous de la Coupe du monde.


Creative Commons - Pexels
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L’Afrique du Sud est un prétendant sérieux au titre de champion du monde de rugby. Mais à part cette équipe et la Namibie, on ne retrouve aucun représentant de l’Afrique dans cette compétition. « Un océan sépare l’Afrique du Sud, deuxième au classement mondial derrière l’Irlande et qui déjà remporté trois fois le tournoi (1995, 2007 et 2019), des autres sélections d’un continent où la pratique et l’intérêt pour le rugby sont en progression. « On ne peut pas comparer. L’Afrique du Sud a l’un des meilleurs championnats du monde, très structuré, avec des moyens financiers importants, et une majorité des joueurs qui disputent la Coupe du monde y évoluent. Les autres pays, hormis la Namibie [21e au classement mondial], en sont très loin. Les championnats sont presque tous amateurs », explique l’ancien international algérien Azzouz Aïb, aujourd’hui président de Rugby Afrique, l’association qui réunit les fédérations continentales », rapporte Le Monde Afrique .
 
Par manque d’intérêt culturel et par conséquent de milieu professionnel local, le ballon ovale n’est pas une passion africaine. Les acteurs du rugby africain assure que la pratique de ce sport progresse, tout en concédant qu’il y a un retard abyssale par rapport au foot. « Le Kenya, qui a échoué lors du dernier match qualificatif pour la Coupe du monde face à la Namibie, mais également l’Algérie, le Sénégal ou encore la Côte d’Ivoire – seule équipe francophone à avoir participé à la compétition, en 1995 – ont affiché des progrès significatifs ces dernières années. Mais ces sélections sont très majoritairement composées de joueurs binationaux – hormis le Kenya, qui s’appuie sur une base locale. « J’ai quelques locaux dans mon équipe, mais à 90 % ce sont des garçons qui évoluent en France, note Edgard Babou, le sélectionneur des Eléphants ivoiriens. Le problème en Afrique, ce n’est pas le potentiel humain. Ce qui manque, ce sont les structures, les équipements et des compétitions continentales régulières» », relève la rubrique du quotidien français.
 
Lire ici en intégralité l’article publié par « Le Monde Afrique »