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Il fait un meilleur trucage que l’original, un YouTubeur embauché par la production de Star Wars


Clarisse Rosius
Jeudi 29 Juillet 2021





Le youtubeur Shamook, spécialiste dans les vidéos de « deepfake » avait fait parler de lui par la reprise d’une scène de la série The Mandalorian. La production de Star Wars l’a alors repéré et embauché.


Creative Commons - Pixabay
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Loin de se vexer de voir qu’avec des moyens bien moindres il avait fait mieux, la société de production l’a embauché. Shamook, un youtubeur qui publie des vidéos de trucages et notamment des « deepfake » a en effet été embauché par Lucasfilm, qui produit les films StarWars. Le « deepfake » consiste à coller un visage sur un corps pour donner l’illusion d’une autre identité. Un procédé qui s’améliore d’année en année et a un fort potentiel cinématographique notamment pour contourner les enjeux liés aux embuches ou tout simplement au vieillissement des acteurs. Utilisé dans les films, le résultat laisse souvent à désirer.

C’était notamment le cas dans The Mandalorian avec l’apparition de Luke Skywalker version jeune vraiment ratée. A tel point que le youtubeur Shamook avait repris la scène et proposé une version alternative concoctée en quelques jours et sans accès aux données de la production. « La société d’effets spéciaux de Lucasfilm « Industrial Light and Magic » (ILM) est « toujours à la recherche d’artistes talentueux et a en effet embauché l’artiste qui se fait appeler Shamook sur Internet », a déclaré un porte-parole dans un communiqué transmis à l’AFP. « Au cours des dernières années, ILM a investi dans l’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle comme moyens de produire des effets spéciaux convaincants, et c’est incroyable de voir la dynamique se construire à mesure que la technologie progresse. » Shamook avait lui-même annoncé la nouvelle à ses 90.000 abonnés sur les réseaux sociaux » nous apprend 20 Minutes.

On comprend l’intérêt du studio qui porte les projets Star Wars pour ce savoir-faire. Avec la mort de Carrie Fisher ou l’âge avancé de nombre d’acteurs alors que les projets font des aller retours incessants entre les périodes, réussir à proposer des montages convaincants permettrait de se débarrasser d’une contrainte de taille.