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J.K Rowling opposée à une loi sur le changement de sexe


Clarisse Rosius
Vendredi 18 Mars 2022





L’autrice des Harry Potter s’est opposée publiquement à une loi britannique qui facilite le changement de sexe. Elle estime que la mesure va à l’encontre des combats féministes.


Creative Commons - Pixabay
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Féminisme contre Transidentité. Ce qui devait arriver arriva et les voix féministes sont de plus en plus nombreuses à s’élever contre certaines revendications de militants trans. Estimant parfois que le fait que des hommes se disent femmes est contraire aux principes de lutte pour la parité et la défense des droits des femmes. Une opposition qui est aussi générationnelle. Et de ce point de vue J K Rowling ne déroge pas à la règle générale. Féministe déclarée, elle s’est déclarée opposée à une loi défendue par des militants trans. 

« Pour J.K. Rowling, même le Parti travailliste « ne défend plus les droits des femmes » au Royaume-Uni. En cause, les réformes sur le Gender Recognition Act, qui permet aux personnes transgenres de faire reconnaître leur identité légalement. Le responsable du Labour, Keir Starmer, soutient ces changements qui visent à faciliter le processus administratif. Un outrage pour les femmes, selon l’autrice de la franchise Harry Potter. J.K. Rowling a ainsi mis en garde les « politiciens » sur « la colère grandissante des femmes » face aux « tentatives de menaces et d’intimidations pour les empêcher de parler publiquement de leurs propres droits, leur corps et leur vie ». « Parmi les milliers de lettres et d’e-mails que j’ai reçus se trouvent des membres désabusés du Labour, des Verts, du Lib Dem et du SNP. Faire la sourde oreille à leurs inquiétudes provoque la peur, l’indignation et la colère des femmes », a écrit la romancière sur Twitter » rapporte 20 Minutes.

En facilitant considérablement la possibilité de faire établir un changement de sexe sur leurs papiers d’identité, et sans diagnostic médical, la loi ouvre effectivement des possibilités qui vont à l’encontre des discours de certaines féministes. « Les craintes qu’évoque l’autrice concernent en particulier l’accès aux services réservés uniquement aux femmes, qui, du coup pour elle, s’ouvriraient de fait à des personnes de sexe masculin, ce qu’elle voit comme une régression de la défense des droits des femmes. Des propos jugés transphobes par une partie de la communauté LGBTQ + » continue le gratuit.




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