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L’Agence internationale de l’énergie atomique s’inquiète pour les centrales ukrainiennes


Clarisse Rosius
Vendredi 4 Mars 2022





​L’AIEA a publié un communiqué pour témoigner de sa préoccupation concernant la sécurité des sites nucléaires en Ukraine durant le conflit. Soulignant que c’était la première fois qu’un conflit à haute intensité avait lieu dans un pays autant équipé de centrales.


Creative Commons - Pixabay
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Aucune crise n’a été souligné mais la situation de conflit en Ukraine préoccupe l’Agence internationale de l’Energie atomique (AIEA). « S'adressant à une réunion d'urgence du Conseil des gouverneurs de l'agence, le directeur général Rafael Mariano Grossi a révélé qu'il restait gravement préoccupé par la "situation sans précédent" dans le pays.  "C'est la première fois qu'un conflit militaire se déroule dans les installations d'un grand programme nucléaire établi, qui dans ce cas inclut également le site de l'accident de 1986 à la centrale nucléaire de Tchernobyl", a-t- il déclaré » rapporte le communiqué de l’organisation internationale.

 

« Les autorités de régulation ukrainiennes ont écrit au gardien atomique soutenu par l'ONU pour demander de l'aide afin assurer la sécurité de la centrale de Tchernobyl et d'autres installations nucléaires dans le pays. M. Grossi a appelé à la retenue de toute action susceptible de compromettre la sécurité des installations nucléaires et des matières nucléaires et radioactives, car "tout incident de ce type pourrait avoir de graves conséquences, aggravant les souffrances humaines et causer des dommages à l'environnement" » continue le texte.

 

En Ukraine, tristement célèbre pour l’incident de Tchernobyl, quatre centrales nucléaires fournissent la moitié de l’énergie du pays. « Il a rapporté que la Russie avait informé l'agence mardi qu'elle avait pris le contrôle du territoire autour de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya, la plus grande d'Ukraine. Six des 15 réacteurs nucléaires opérationnels du pays y sont hébergés » avance l’AIEA. 

 

Une situation forcément inquiétante du fait de l’élargissement du conflit. « Alors que des niveaux accrus de rayonnement ont été initialement mesurés sur le site, probablement en raison du mouvement de véhicules militaires lourds perturbant le sol, l'AIEA a estimé qu'ils restaient suffisamment bas pour ne pas présenter de danger pour le public » a ajouté Rafael Mariano Grossi.





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