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L’inflation à 5,2% en France, la consommation baisse


Clarisse Rosius
Mardi 31 Mai 2022





L’Insee rapporte que l’inflation a de nouveau progressé en mai pour atteindre 5,2% en un an. Un nouveau record depuis 1985 avec un impact qui se confirme sur la consommation.


Creative Commons - Pixabay
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En mai encore, l’inflation a continué sa course folle. Une première estimation de l’Insee rapporte un taux de 5,2% en un an, soit le niveau le plus haut depuis 1985. «  La hausse des prix sur un an s’était établie à 4,8 % en avril, déjà au plus haut en près de 37 ans. En mai, les prix sont en hausse sur tous les postes de consommation recensés par l’Institut national de la statistique, avec notamment une nouvelle poussée dans l’énergie. « Après leur repli le mois précédent, les prix de l’énergie se redresseraient en lien avec le rebond des prix des produits pétroliers », détaille l’Insee, alors que la guerre en Ukraine a fait flamber les cours des matières premières. Ils accélèrent ainsi de 28 % sur un an, après une hausse de 26,5 % en avril » rapporte Le Monde.
 
Avec 4,2% sur l’alimentation et 3,2% pour les services l’indice des prix à la consommation (IPCH) est annoncé avec une augmentation de 5,8% en mai contre 5,4% en avril. « La comparaison entre la France et ses voisins européens reste cependant plutôt flatteuse, l’inflation allemande ayant enregistré un nouveau record lundi (+7,9 % sur un an en mai). Après un ralentissement de la hausse des prix en avril, l’Espagne a également vu son taux d’inflation remonter à 8,7 % sur un an en mai. Aux Etats-Unis en revanche, deux récents indicateurs ont pointé un ralentissement de l’inflation au mois d’avril, même si elle se maintient à un niveau exceptionnellement élevé. L’Insee doit publier mi-juin son estimation définitive de l’inflation au mois de mai. Dans sa dernière note de conjoncture, l’institut anticipait une inflation de 5,4 % sur un an en juin » continue le quotidien. 
 
Définitivement, l’année 2022 qui devait être celle de la relance post covid est fragilisée par un contexte économique global tendu. Ainsi, l’Insee a rectifié sa projection de croissance pour le premier trimestre. Après avoir tablé pour une croissance nulle du PIB, l’institut a estimé que la richesse du pays avait reculé de 0,2 point.




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