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Le lien entre pauvreté et développement du cerveau en question


Clarisse Rosius
Vendredi 17 Mars 2017





Un article du journal Le Monde montre que la pauvreté a des conséquences très concrètes sur le développement du cerveau des enfants. Face à ce constat, des petites interventions concrètes peuvent permettre d’agir efficacement.


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Grandir dans des conditions matérielles difficiles a des conséquences sur le développement du cerveau. Plusieurs études et recherches scientifiques l’ont démontré. Dans un articlé dédié à ce sujet, le journal Le Monde : « Le sujet, délicat, n’est pas nouveau. Les effets délétères de la pauvreté sur les capacités cognitives et émotionnelles ont été décrits dès les ­années 1950 par des chercheurs en psychologie du développement, en sciences sociales et de l’éducation… Une nouvelle page s’est ouverte avec les approches neuroscientifiques, visant à comprendre comment un statut socio-économique (SES) défavorable influence le développement du cerveau. »

« Les neurosciences de la pauvreté ont encore bien des défis à relever. Niveau d’étude des ­parents, stimulation de l’enfant par la famille et l’école, réseau social, nutrition, état de santé mentale de la mère, exposition à des violences, à un stress chronique… Outre les revenus du foyer ­familial, de nombreux paramètres relatifs à la pauvreté peuvent être délétères sur un cerveau en formation, mais leur poids respectif n’est pas ­encore parfaitement élucidé » poursuit le quotidien.

Il est certain que l’observation a quelque chose de choquant voire de difficile à accepter. En plus de vivre dans une situation plus difficile et précaire, le développement même des facultés mentales est défavorisé. De quoi rendre encore plus difficile la possibilité de faire tourner la roue et de permettre de faire évoluer la situation.

Il existe pourtant des moyens pour leur donner plus de chances en agissant justement sur les conditions matérielles. Ainsi, « Des programmes d’éducation préscolaire à ­l’attention d’enfants défavorisés sont apparus dans les années 1960 aux Etats-Unis, comme le Perry Preschool Project, le Carolina Abecedarian (transposé en 2005 au Québec)… Les enfants, aujourd’hui adultes, ont été suivis pendant des ­décennies, avec des résultats indiscutables : meilleure réussite scolaire, meilleure santé, moins de violences et, dans certains cas, une progression de 10 à 15 points du QI » avance le quotidien français.

Lire ici en intégralité l’article du journal Le Monde