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Le manageur, principal détracteur du télétravail


Clarisse Rosius
Mardi 9 Février 2021





Gouvernement, autorités sanitaires et entreprises soucieuses de rester actives militent pour généraliser le télétravail. Mais d’après un baromètre de Malakoff Humanis seulement un manageur sur deux est favorable à ce mode d’organisation, une proportion en baisse depuis fin 2018.


Creative Commons - Pixabay
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Depuis qu’ils l’ont expérimenté, les manageurs sont moins favorables au télétravail. « C’est sans doute l’une des principales nouveautés du baromètre 2021 de Malakoff Humanis sur l’usage et l’opinion des salariés, mais aussi des dirigeants, sur le développement du télétravail en France postcrise: la part des manageurs favorables au travail en distanciel a baissé en deux ans, en passant de 55 % fin 2018 à 50 % fin 2020. Et ce à l’inverse des dirigeants d’entreprise qui, eux, le plébiscitent dorénavant aux deux tiers. En cause ? Évidemment, les difficultés rencontrées lors de la mise en place, en mode dégradé, du télétravail il y a un an. Selon le baromètre 2021 rendu public ce mardi et auquel Le Figaro a eu accès, quatre manageurs sur dix estiment en effet avoir mal vécu cette phase, deux fois plus qu’en 2018 » rapporte le quotidien.
 
Que ce soit pour des raisons sanitaires avec les inquiétudes concernant un regain de l’épidémie de Covid-19, ou pour des raisons économiques pour éviter que l’activité ne s’arrête, les conditions sont optimales pour que le télétravail soit considéré comme salvateur. « Les principaux griefs portent sur leur incapacité à détecter des collaborateurs en détresse, la complexité à maintenir le lien au sein de leur équipe et la diminution des échanges informels. Peu d’ailleurs (un sur trois) ont été accompagnés pour mettre en place le télétravail dans leur service… Résultat, un an après le début de la crise, les manageurs sont « toujours mobilisés » mais se disent plus « épuisés », selon Malakoff Humanis, que les autres collaborateurs de leur entreprise globalement favorables au travail à distance. Et s’ils voient des bénéfices à sa généralisation, ils portent essentiellement sur la plus grande autonomie, la diminution des absences, et la meilleure satisfaction des salariés que le travail à distance procure collectivement… » conclue Le Figaro.




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