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Le pourquoi du comment des embouteillages


Mardi 17 Juin 2014





L'auteur américain du best seller "Traffic", Tom Vanderbilt, et spécialiste de la "science des embouteillages" a récemment émis un rapport expliquant pourquoi les premières causes des bouchons ne sont ni les travaux, ni les autres conducteurs mais vous-même. Explications.


Quelle file prendre ?

Première raison aux embouteillages, selon Tom Vanderbilt : "Le conducteur d’une voiture individuelle ne peut plus comprendre le système du trafic". Qu'est-ce à dire ? Que les conducteurs ne maitrisent pas bien l'optimisation de la circulation sur les différentes voies. Par exemple, lorsqu'un conducteur se retrouve face à un accident ou à des travaux sur une double voie qui se réduit à une unique voie, il déplace son véhicule le plus vite possible sur la voie qui avance. Or, bien que cette attitude pourrait s'apparenter à un acte de civilité, le conducteur va en réalité accentuer la congestion de la voie libre au lieu d'attendre le plus tard possible pour changer de file.
 
La solution serait peut-être d'indiquer précisément au conducteur à quel moment changer de file. C'est ce que cherchent à développer aujourd'hui des scientifiques hollandais de l'université de Delft, en partenariat avec la société qui commercialise le GPS Tom Tom. L'idée étant de tester dans le courant de cette année un nouveau GPS capable d'indiquer en temps réel sur quelle voie rouler et à quelle vitesse optimale.
 
Deuxième raison, la propension des conducteurs à ne pas savoir maintenir une vitesse régulière et une distance constante derrière un autre véhicule. La circulation devient ainsi chaotique et c'est ainsi que se forment artificiellement des embouteillages.

Rouler sans pilote, la solution ?

Finalement, pour palier à ces problèmes, le mieux serait encore de laisser la voiture prendre elle-même les commandes. Et c'est bien l'objectif de tous les projets actuels d'équipement des voitures de multiples capteurs pour lui permettre de s'orienter et de rouler en toute sécurité sans pilote. Selon une étude le l'institut Navigant Research, 8 000 véhicules autonomes seront vendus chaque année en 2020 et pas moins de 95 millions en 2035, soit 75% des ventes de véhicules dit "légers", c'est à dire de moins d'1,8 tonne.
 
Pour autant, les véhicules totalement autonomes, ce n'est pas pour demain. Les systèmes seront d'abord capables de prendre en charge un certain nombre d'éléments de conduite, avant d'assurer entièrement le pilotage. Les premiers assistants seront ceux qui permettront à la voiture de freiner automatiquement et de se garer toute seule. Viendront ensuite les assistants dans les embouteillages et enfin, la conduite sur autoroute.





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