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Les trottinettes électriques en accès libre vivent leurs derniers instants à Paris


Clarisse Rosius
Mercredi 23 Août 2023





Le 1er septembre, les trottoirs parisiens seront libérés des trottinettes électriques en libre service. C’est la conséquence de la votation citoyenne organisée à ce sujet en avril dernier.


Creative Commons - Pexels
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A Paris, c’est la dernière semaine pour récupérer sur le trottoir une trottinette électrique. En avril dernier une votation avait scellé le sort des trottinettes électriques en libre-service. « Au 1er septembre, il ne restera plus aucun de ces 15.000 engins motorisés, à deux-roues, qu’il était possible de louer à tout moment à la minute. Le dimanche 2 avril dernier, un peu plus de 100.000 Parisiens ont en effet voté à plus de 89%  contre la reconduction du contrat qui liait les trois opérateurs de trottinettes - Dott, Lime et Tier - à la municipalité parisienne, à l’occasion d’une votation citoyenne inédite convoquée par la maire de Paris, Anne Hidalgo. «Les Parisiens nous ont donné une feuille de route très claire, et nous allons suivre leur décision comme je m’y étais engagée. Le 1er septembre, il n’y aura plus de trottinettes en libre-service à Paris», avait fait savoir l’édile socialiste, évoquant «une victoire de la démocratie locale» », explique Le Figaro .

Abstention ou non, l’issu du vote a été présenté comme sans contestation possible par la Mairie de Paris. « Après avoir aidé à leur installation en 2018 et considéré comme une ville pionnière en matière de nouvelles mobilités, Paris va finalement devenir la seule capitale européenne à interdire définitivement les trottinettes en free-floating. Un choix assumé par la majorité municipale, qui compte miser sur les Vélib’ ainsi que sur les flottes de vélos électriques en libre-service pour offrir une solution de mobilités douces aux Parisiens et aux touristes demandeurs. Et ce, notamment en vue de la tenue des Jeux Olympiques et Paralympiques dans la région l’an prochain », lit-on plus loin.

De leur côté les sociétés de location ont dénoncé une votation mal organisée et non représentative étant donné la faible participation. Puis annoncé le redéploiement de leurs flottes dans d’autres villes françaises ou européennes où elles sont les bienvenues.