Loïc Prigent
9 minutes. C’est le format imparti pour revisiter en six grands thèmes la mode des années 90. Aux commandes, le trublion Loïc Prigent, à qui l’on doit l’inénarrable série documentaire « Le jour d’avant », une plongée dans les maisons de couture quelques jours avant un défilé. Les années 90, il les classe en six catégories : sexy, bling, no limit, street, minimal, grunge. Et c’est parti !
Loïc Prigent dresse le portrait d’une époque sans limites. Une période faste qui a vu introniser les top models comme de nouvelles icônes : Claudia Schiffer, Linda Evangelista, Naomie Campbell, Kate Moss, Christy Turlington, Stephanie Seymour, Carla Bruni. Les nineties, c’est aussi l’époque des créateurs mégalos, Gianni Versace, Thierry Mugler. L’argent coule à flot. La mode, joue la surenchère à coups d’ors, de fourrures oversized, de volumes XXL, de silhouettes et d'épaulettes over the top. Le luxe comme une façon de s'étourdir. Le sida frappe. En même temps, dans leurs collections, les créateurs affichent une sexualité provocante.
Face à la débauche de bling, les couturiers belges, Martin Margiela en tête, jouent la carte du minimalisme. Le grunge rôde. C'est l'antithèse du luxe et de l'argent roi. La rue dicte ses codes avec l’avènement du streetwear. En six épisodes, Loïc Prigent retrace les grandes tendances qui ont fait cette décennie too much. À coups d’images extrêmes, vibrantes, la série documentaire abonde de moments inoubliables et parfois grotesques : les talons de différente hauteur de Jeremy Scott avec lesquels les mannequins boitent, les robes seconde peau de Xuly Bët, les corsets pointus de Jean-Paul Gaultier...
La mode des années 90, de Loïc Prigent, jusqu’au 24 août sur Arte, à 22h20.
Loïc Prigent dresse le portrait d’une époque sans limites. Une période faste qui a vu introniser les top models comme de nouvelles icônes : Claudia Schiffer, Linda Evangelista, Naomie Campbell, Kate Moss, Christy Turlington, Stephanie Seymour, Carla Bruni. Les nineties, c’est aussi l’époque des créateurs mégalos, Gianni Versace, Thierry Mugler. L’argent coule à flot. La mode, joue la surenchère à coups d’ors, de fourrures oversized, de volumes XXL, de silhouettes et d'épaulettes over the top. Le luxe comme une façon de s'étourdir. Le sida frappe. En même temps, dans leurs collections, les créateurs affichent une sexualité provocante.
Face à la débauche de bling, les couturiers belges, Martin Margiela en tête, jouent la carte du minimalisme. Le grunge rôde. C'est l'antithèse du luxe et de l'argent roi. La rue dicte ses codes avec l’avènement du streetwear. En six épisodes, Loïc Prigent retrace les grandes tendances qui ont fait cette décennie too much. À coups d’images extrêmes, vibrantes, la série documentaire abonde de moments inoubliables et parfois grotesques : les talons de différente hauteur de Jeremy Scott avec lesquels les mannequins boitent, les robes seconde peau de Xuly Bët, les corsets pointus de Jean-Paul Gaultier...
La mode des années 90, de Loïc Prigent, jusqu’au 24 août sur Arte, à 22h20.
