Speedy Life
Lifestyle

Mink : l’imprimante 3D pour se maquiller sur mesure


Lundi 12 Mai 2014





Après la folie du Do it yourself, ou du home made, plus artisanaux, c’est le maquillage maison qui va être bouleversé. Dans un registre beaucoup plus high-tech, une imprimante 3D promet de révolutionner le maquillage.


L'imprimante Mink
L'imprimante Mink
Mink. C’est son nom. Cette imprimante 3D vient d’être présentée à New-York, lors de la dernière édition du TechCrunch Disrupt, un genre de laboratoire où sont présentées de nombreuses innovations. C’est surtout le lieu pour les start-ups, où dévoiler leur nouveaux concepts et lever des fonds. Cette année, ce qui retient l’attention, en terme de maquillage, est Mink, une imprimante 3D totalement innovante. Elle a été imaginée par Grace Choi, diplômée de Harvard, et a pour objectif de changer radicalement la façon dont les femmes se maquillent. Fini le formatage et les gammes en série ? Possible.
 
On commence par choisir une couleur, à partir de n’importe quelle photo, que l’on envoie ensuite à l’imprimante. Grâce à son programme, Mink récupère alors un code de couleur. Elle va ensuite mixer des pigments entre eux, puis les mélanger à une base intégrée, incolore, de poudre ou de crème. On récupère ensuite un produit unique dans la texture souhaitée.
 
D’un format assez riquiqui, et d’un prix relativement abordable - 215 € - Mink peut, sur demande, créer n’importe quel type de maquillage : du rouge à lèvres, au blush, en passant par le fard, les ombres à paupière, le fond de teint… Grace Choi précise que le tarif des « fournitures », pour schématiser, l'équivalent d'une cartouche d’encre, soit les pigments de couleur, seront bien moins chères que les produits commercialisés par les marques de maquillage.

Normalement, Mink arrivera sur le marché l’année prochaine : pour cette innovation, Grace Choi a reçu l'aval de la FDA, l’agence de santé américaine. En attendant, les grandes marques de maquillage retiennent leur respiration... On les comprend.