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Multiplier les régimes met en danger le cœur


Clarisse Rosius
Mardi 12 Mars 2019





Une étude publiée par l’Association américaine du cœur montre que les régimes suivis dans l’année d’une reprise de poids sont très mauvais pour le cœur. Un constat qui est avancé à partir de 4,5 kilos perdus puis repris.


Creative Commons - Pixabay
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Enchainer perte de poids avec reprise de kilos n’est vraiment pas bon pour la santé. Outre le fait que les meilleurs régimes sont ceux qui font perdre progressivement des kilos, une étude publiée par l’American Heart Association alerte sur les risques pour le cœur. D’après les auteurs de ce travail, perdre au moins 4,5 kilos pour les reprendre dans l’année augmente les risques cardiaques. « Parvenir à entretenir une alimentation saine est généralement recommandé pour maintenir un cœur sain, mais préserver sa perte de poids est difficile, et des fluctuations du poids peuvent compliquer l'obtention d'une santé cardiovasculaire idéale », assure Brooke Aggarwal, qui est à l’origine de ce travail.

« L'étude, menée sur 485 femmes, révèle que les participantes ayant connu au moins un épisode en dents de scie étaient 82% moins susceptibles d'avoir un indice de masse corporelle (IMC) idéal et 65% moins susceptibles d'avoir une santé cardiovasculaire jugée optimale sur l'échelle proposée par l'American Heart Association » rapporte le site spécialisé Maxiscience qui tient d’ailleurs à ajouter que « l'IMC est un outil de mesure controversé encore à ce jour et ne se substitue pas à un diagnostic complet. »

Si les conclusions de ce travail ne sont pas très surprenantes, elles méritent tout de même d’être analysées avec prudence. Associer des troubles cardiaques à des pertes et reprises de poids ne permet pas d’assurer qu’il s’agit d’une cause unique. « Il est bon de rappeler ici la distinction entre corrélation et causation. Les régimes en dents de scie sont associés à des troubles cardiaques mais n'en sont pas forcément la source directe. Un stress à l'origine de ces fluctuations pourrait être un facteur de ce déclin de la santé cardiovasculaire, parmi une multitude d'autres hypothèses possibles et probables » conclue avec justesse le site spécialisé.

Lire en intégralité l’article sur le site Maxiscience