La beauté n’est pas tout. Au printemps dernier, Intermarché a lancé l’opération « fruits et légumes moches ». Une initiative pour lutter contre le gâchis alimentaire. Il s’agissait de commercialiser malgré tout, des fruits et légumes ne répondant pas à d’aberrants critères esthétiques, de taille ou de forme. Tordus, déformés, ils n'étaient certes pas très jolis, mais bons. Contre toute attente, le succès était au rendez-vous de cette opération fruits moches menée en collaboration avec l’association « Les Gueules cassées ». En terme de vente et d’image, cette initiative a eu tout bon. Entraînant même une déferlante d’opérations identiques chez des distributeurs concurrents, avec extension du domaine de la lutte aux camemberts et aux céréales moches.
Dans la même veine, cet automne, le groupement de distributeurs indépendants Intermaché recommence : du 3 au 8 novembre prochain, 146 enseignes de la région parisienne vont proposer à la vente, des « biscuits moches », selon les termes d’Intermarché. Comprendre, des biscuits ne rentrant pas dans le moule : formes aléatoires, biscuits déformés pendant leur fabrication ou cassés pendant leur transport. Bien sûr, ces biscuits pas parfaits physiquement, « présenteront les mêmes qualités nutritionnelles et gustatives » que leurs collègues jolis. Ils seront néanmoins vendus 30% moins cher.
Ainsi, expliquent des responsables d’Intermarché au Figaro : « chaque année, des milliers de produits sont écartés des circuits de distribution pour des défauts de fabrication. Bénéficiant de son statut unique de producteur-commerçant, Intermarché a donc décidé d'agir en amont (...) pour lutter contre le gaspillage alimentaire. » Une priorité. On espère que les consommateurs vont suivre et craquer pour ces biscuits cassés, mais bons. Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse.
Dans la même veine, cet automne, le groupement de distributeurs indépendants Intermaché recommence : du 3 au 8 novembre prochain, 146 enseignes de la région parisienne vont proposer à la vente, des « biscuits moches », selon les termes d’Intermarché. Comprendre, des biscuits ne rentrant pas dans le moule : formes aléatoires, biscuits déformés pendant leur fabrication ou cassés pendant leur transport. Bien sûr, ces biscuits pas parfaits physiquement, « présenteront les mêmes qualités nutritionnelles et gustatives » que leurs collègues jolis. Ils seront néanmoins vendus 30% moins cher.
Ainsi, expliquent des responsables d’Intermarché au Figaro : « chaque année, des milliers de produits sont écartés des circuits de distribution pour des défauts de fabrication. Bénéficiant de son statut unique de producteur-commerçant, Intermarché a donc décidé d'agir en amont (...) pour lutter contre le gaspillage alimentaire. » Une priorité. On espère que les consommateurs vont suivre et craquer pour ces biscuits cassés, mais bons. Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse.
