Speedy Life
Lifestyle

Sans surprise, la vaccination des 5-11 ans peine à décoller


Clarisse Rosius
Jeudi 6 Janvier 2022





Alors que Emmanuel Macron a rappelé qu’elle ne serait pas obligatoire, la vaccination des 5-11 ans, ouverte depuis le 22 décembre reste très minoritaire. Seulement 1% de cette classe d’âge a reçu une dose tandis que la question du vaccin et de la transmission n’est pas évidente.


Creative Commons - Pixabay
Creative Commons - Pixabay

Le risque est faible pour les plus jeunes d’avoir une forme grave de Covid et on a désormais de plus en plus de doutes sur l’efficacité du vaccin contre la transmission du virus. Deux raisons qui n’encouragent pas franchement à amener à la vaccination les enfants de 5 à 11 ans. « Alors que la vaccination contre le Covid-19 est ouverte aux enfants de 5 à 11 ans depuis le 22 décembre dernier, seulement 1% d'entre eux a reçu une dose de vaccin en l'espace de deux semaines, d'après les informations de RTL. Vacances de Noël, parents défavorables, peu d'urgence sanitaire... Plusieurs raisons viennent expliquer ce chiffre. Dans un avis publié le 20 décembre dernier, la Haute Autorité de Santé recommandait avant tout «de prioriser la vaccination des collégiens (de moins de 12 ans, dont les caractéristiques sont proches de celles des autres collégiens) afin de compléter rapidement la campagne de vaccination des enfants âgés de 12 ans et plus ». Si certains spécialistes, comme l'urgentiste Patrick Pelloux, prônent la vaccination obligatoire des plus petits, d'autres ne voient pas forcément l'impact que celle-ci pourrait avoir sur l'évolution de l'épidémie. Au Figaro  , nombreux spécialistes ont rappelé que cette décision devait avant tout revenir aux parents » explique le quotidien. 

Alors que l’arme vaccinale reste défendable en ce qu’elle protège contre les formes les plus graves de Covid, qui sont celles qui surchargent les hôpitaux, l’argumentaire ne fonctionne pas avec les plus jeunes. Concernés à la marge ou en tant que personnes à risques en fonction de certaines pathologies, les enfants et les adolescents n’entrent certainement pas dans la cible de ceux qui surchargent les soins intensifs. Pour l’heure, les approches consistant à tester avant les rassemblements sont largement mieux acceptées par les parents.