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Culture(s)

"Solo" ou l'indigestion Star Wars


Clarisse Rosius
Jeudi 17 Mai 2018





La poule aux œufs d’or Star Wars, rachetée par Walt Disney, ne semble pas dormir. Avec un film sur les débuts de Ian Solo, le groupe commence à avoir du mal à cacher sa vénalité aux fans. Une situation qu’une critique assassine de Libération semble confirmer.


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Jusqu’où vont-ils aller ? Alors qu’auparavant la sortie d’un Star Wars était attendu pendant des années, que le suspense et l’envie devenaient insoutenables, c’est désormais un maronier. Chaque année un film sort depuis que Walt Disney a racheté la marque et ça commence à être lassant.
 
« L’usine Disney est bien décidée à faire tourner la franchise à plein régime au rythme alterné des nouveaux épisodes (le dernier en date, The Last Jedi était merveilleux) et des spin-off dont ce Solo, après le premier né, Rogue One. On peut s’étonner de trouver un briscard multitâche comme Ron Howard à la tête de cette production qui contredit une stratégie de renouvellement générationnel impulsé ou du moins affiché par Lucas lui-même » commente une critique assassine du journal Libération f’ ».
 
A l’image de nombreux fans qui commencent à craindre que Walt Disney ne soit entrain d’épuiser la poule aux œufs d’or et casser un mythe, le quotidien s’étonne du rythme infernal des production de l’univers. Alors qu’à l’origine l’idée était de faire de Star Wars un mythe pour les nouvelles générations, la banalité commence à s’installer.  Le quotidien, déçu de lla performance de l’acteur Alden Ehrenreich, qui n’arrive pas à la cheville de Harrison Ford, est encore plus critique sur le reste du film : « Ce manque au cœur de la machine aurait pu être marginal si tout le reste avait un tant soit peu d’allure ou de raison d’être. Or Solo n’est qu’un western-SF dévitalisé qui ne sert à rien sinon à dénuder si nécessaire le genre de ­cynisme mercantile de ceux qui en commanditent l’existence exténuée, d’autant plus absurde qu’on est censé assister à l’aube frémissante d’une mythologie et non au remix gâteux d’un vieux tube seventies. » Et la mise en scène et le marketing déployés au festival de Cannes n’y pourront rien. Quand la magie n’est plus là, les dollars n’y peuvent rien.
 
Lire en intégralité la chronique de Libération




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